La nouvelle signature «Viandes de France» a été officiellement présentée ce mardi à Paris.
Le porc avait sa griffe VPF (Viande de porc français) et le bovin VBF (Viande bovine française) ; les volailles, lapins, équins, ovins et veaux rejoignent dorénavant les deux viandes pour se décliner sous le tout nouveau sigle commun : « Viandes de France ». Le lancement officiel de cette signature a eu lieu ce mardi 11 février à Paris, en présence des ministres de l’Agriculture, de la Consommation, de l’Agroalimentaire, et des interprofessions des filières animales (porcs, bovins, volailles, lapins, équins, ovins, veaux). Au travers de l’engagement « Viandes de France » – qui restera une démarche volontaire – les professionnels des filières françaises d’élevage veulent garantir aux consommateurs une viande issue d’animaux nés, élevés, abattus en France puis découpée et transformée sur le territoire national. Les produits concernés sont la viande, les découpes, les hachés, les produits élaborés, les produits de charcuterie et les ingrédients des plats préparés.
Hexagone ?
La signature Viandes de France est reconnaissable à ses couleurs bleu-blanc-rouge et à sa forme qui, d’après ses promoteurs, « rappelle la silhouette de la France ». Mais sauf erreur, notre beau pays est généralement symbolisé par un hexagone, le pentagone faisant plutôt penser à une référence américaine… AT
Engagement des filières
« Viandes de France concrétise l’engagement des acteurs des filières viande pour une alimentation de confiance, basée sur la certitude de l’origine, le goût du travail bien fait et l’assurance de bonnes pratiques, soulignent les promoteurs du projet, c’est-à-dire le respect dû aux savoir-faire, aux animaux et aux territoires depuis la fourche de l’éleveur jusqu’à la fourchette des consommateurs ». Et de rappeler l’ensemble des démarches mises en place dans le pays, tant pour la traçabilité, que les normes sanitaires et les contrôles. Autant d’exigences que n’a pas manqué de rappeler Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, précisant que le cahier des charges tient en quatre points : l’origine, le respect des normes européennes de bien-être animal, le respect des normes européennes environnementales et le respect des conditions sociales tout au long de la filière. Le président d’Inaporc, Jean-Michel Serres, a quant à lui insisté sur le fait qu’il s’agit aussi d’une « garantie de traçabilité à tous les maillons de la filière ».