Les Bonnets rouges ont convoqué leurs premiers états généraux de Bretagne ce samedi à Morlaix (29) et synthétisé leurs doléances en onze revendications.
Après la manifestation du 26 octobre à Pont-de-Buis contre l’Écotaxe et les rassemblements des 2 novembre à Quimper et 30 novembre à Carhaix, Les Bonnets rouges ont réuni artisans, salariés, transporteurs, paysans, chefs d’entreprise, commerçants, pêcheurs et « simples citoyens », samedi 8 mars au Parc des expositions de Morlaix (29), pour leurs premiers états généraux de Bretagne. L’occasion de rapporter les doléances recueillies depuis fin novembre par les comités locaux répartis sur le territoire de la « Bretagne historique » et d’exprimer des revendications « pour sortir la région de la crise ».
Suppression définitive de l’Écotaxe
Le collectif « Vivre, décider et travailler en Bretagne » et ses porte-paroles Christian Troadec et Thierry Merret demandent le développement des infrastructures et des modes alternatifs de transport et des énergies renouvelables, une relocalisation de la finance, l’officialisation de la langue et de la culture bretonnes et le renforcement de l’expérimentation, le dialogue et la transparence. Ils réclament également que la Bretagne se dote de ses propres médias audiovisuels et numériques et revendiquent une « Bretagne forte à cinq départements avec relocalisation des décisions politiques ». Ces revendications s’ajoutent aux quatre demandes fondatrices du mouvement : la suppression définitive de l’Écotaxe poids lourds, la fin du dumping social en Europe et de « l’avalanche de normes et de contraintes administratives ».