Au cours de la session de la Chambre régionale d’agriculture, vendredi 4 avril, à Trévarez (29), les participants ont échangé sur le renouvellement des générations en agriculture et les problématiques d’installation-reprise-transmission des exploitations.  Même si « c’est toujours la guerre du foncier », pour Sébastien Fesnoux, président de Jeunes Agriculteurs de Bretagne, au rythme « d’une installation pour trois départs en agriculture, il y aura du travail et de la place pour tout le monde. L’objectif restant d’installer beaucoup, mais surtout dans de bonnes conditions pour que les jeunes puissent vivre de leur métier. » Osant mettre les pieds dans le plat, il ajoute : « À 50 ans, il doit y avoir la mise en route de la réflexion sur la fin de carrière. Cela ne veut pas dire mettre les gens dehors. Mais il est important d’anticiper en se posant les bonnes questions. » Danielle Even, chargée du groupe permanent Emploi formation installation transmission (Efit) à la Chambre régionale d’agriculture, abonde : « Oui, cette réflexion sur l’après est cruciale. Les futurs cédants doivent savoir garder leurs outils transmissibles. Aujourd’hui, trop souvent, ils sont devenus obsolètes en fin de carrière. Après 50 ans, avec des financements Feader par exemple, nous devons moderniser encore pour conserver les capacités de production de nos exploitations. » En zone littorale, l’immobilier plutôt que la transmission Et André Sergent, président de la Chambre du Finistère, de rebondir en renvoyant la balle un peu plus loin : « Je me réjouis de cette ambition. Mais cela met aussi le doigt sur un problème. Nos structures – centres comptables, coopératives, laiteries… – à cause du contingentement dans certaines filières par exemple, ont parfois découragé les cédants au moment de remplir leur Dicaa pour être sûr de conserver les volumes sur leur tournée… » Sur la question du foncier,…

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