Le verrat Rekor fait son chemin

genetique-porc-adn-semence-truie-cochette - Illustration Le verrat Rekor fait son chemin

La société de génétique porcine ADN tenait son assemblée générale le 8 avril, à Kersaint -Plabennec (29). L’occasion de faire le point sur l’activité de l’entreprise.

Le verrat Rekor, lancé récemment sur le marché des verrats terminaux, tente de se faire une petite place à l’ombre du Piétrain ADN. Avec 14 000 doses de semences vendues en 2013, il connaît une croissance rapide. Le nouveau venu allie, selon ses concepteurs, les qualités de carcasse et de rendement du Piétrain à la rusticité du Duroc ADN. Il est utilisé pour donner vigueur et homogénéité aux portées de porcelets. La firme de génétique a décidé d’augmenter la population du Duroc dans son élevage de 200  truies de sélection de l’Earl Maguer à Elliant (29). La moitié des truies seront en sélection, l’autre moitié produira des verrats Rekor et Label ADN 48. Un nouvel élevage de sélection Large White mâle (154 truies) vient d’être peuplé à Muzillac (56). Il produira aussi le verrat Junior (LW x Piétrain).

Transfert d’embryons congelés

Plus de 43 000 cochettes, dont 39 000 Adenia, ont été commercialisées en 2013. L’autorenouvellement sur l’élevage (avec grand-parentaux ADN) est en progression. 980 verrassons ont été vendus dont 488 Piétrain. L’Espagne est la principale destination à l’export. 267 verrats Piétrain y ont été commercialisés. Une quarantaine de Duroc ont pris l’avion pour l’Asie. La société contribue au programme Utopige qui vise à sélectionner les lignées sur les odeurs sexuelles, via la génomique. Les collectes de données sont en cours. L’optimisme est de mise, même si la génétique ne pourra pas régler totalement le problème, selon les responsables. ADN poursuit son travail sur le transfert d’embryons frais et congelés. Un succès, selon son président Jean-Yves Guillerm, même s’il reste beaucoup de progrès à faire, notamment sur le congelé. Les 2,7 nés vifs par portée (embryons congelés-décongelés) constituent une première en Europe, et surtout une garantie de conservation des lignées. Bernard Laurent


Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article