Vidéo retraçant les 40 ans d’histoire de l’UCPT, film humoristique des JA, intervention d’Erik Orsenna, bilan de la saison 2013 en légumes seront au menu de l’AG de la coopérative.
L’UCPT fête ses 40 ans cette année et l’on dénombre 4 500 numéros de producteurs émis sur cette période. En 4 décennies, ont été mises en marché : 1 million de tonnes de pommes de terre, 1 800 millions de têtes de chou-fleur, 410 millions d’artichauts, 280 000 tonnes de haricots et 900 000 tonnes de tomates. « À la base, le chou-fleur, la pomme de terre primeur et l’artichaut occupent les terres agricoles. Aujourd’hui on cultive environ 40 légumes différents dans le Trégor-Goëlo. », indique Gilbert Brouder, président de l’UCPT.
Marquer le coup pour les 40 ans
Les membres du conseil d’administration ont souhaité marquer le coup lors de cette assemblée générale qui se déroulera samedi 24 mai à Penvénan. « Réunis autour des figures historiques de la filière légumière des Côtes d’Armor et en la présence de l’écrivain Erik Orsenna, en tant que témoin et observateur averti du monde agricole, les producteurs célèbreront les 40 ans d’existence de la coopérative. L’UCPT, co-fondatrice de la marque Prince de Bretagne, est devenue au fil du temps et à force d’engagement le 1er employeur du Trégo-Goëlo.
Un moment à la fois solennel et festif qui permettra de revenir sur la saison 2013, d’aborder l’avenir, mais surtout de souligner les temps forts de ces 40 dernières années placées sous le signe du collectif et de la transmission », résume Gilbert Brouder. Les producteurs assisteront à la projection d’un film retraçant l’histoire de l’UCPT, avec la participation des anciens présidents de la coopérative. Les Jeunes Agriculteurs ne manqueront pas d’apporter leur contribution à la fête en diffusant le clip humoristique qu’ils ont tourné il y a quelques semaines. Au cours de la soirée, l’UCPT dévoilera aux producteurs son nouveau logo.
Une saison de chou-fleur usante
Avec un prix moyen de 0,44 € la tête de chou-fleur la saison n’a pas été bonne. « La production importante au mois d’octobre est liée aux températures très chaudes. Le manque de gelées en Europe a favorisé la concurrence italienne et espagnole. Les exportations vers la Russie se sont bien développées, mais se sont arrêtées en février avec la crise en Ukraine. Les exportateurs ont eu peur de ne pas être payé. Ce fut une saison très difficile, avec beaucoup de pluie ce qui a été très éprouvant physiquement pour les producteurs », note Gilbert Brouder.
En tomate, malgré un début de saison avec du prix, il manquait 2kg/m2 de rendement à fin juin. Le temps hivernal de juin a limité la consommation et fait chuter les prix. L’arrivée du soleil début juillet a relancé les ventes jusqu’à mi-août. Concernant l’AOC Coco de Paimpol c’est une année correct mais moins bonne que 2011 et 2012. « Le Goélo a été perturbé par la sécheresse alors que le Trégor a eu de l’eau au bon moment », analyse le président de l’UCPT. Pour les artichauts, le chiffre d’affaires est le même qu’en 2012, mais il y a eu moins de volumes et beaucoup de petits calibres.
« Les légumes bio ont été moins impactés que le conventionnel. La production est stable à 5 000 tonnes. Il n’y a pas de conversion en cours actuellement », observe Jean-Jacques Le Bris, vice-président de l’UCPT. Nicolas Goualan