Les agricultrices en quête de reconnaissance

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La reconnaissance pleine et entière pour toutes et tous : c’est le combat de la section des agricultrices de la FDSEA.

Dans le cadre d’une mobilisation nationale, la section des agricultrices de la FDSEA du Finistère a rencontré l’attaché parlementaire du député Richard Ferrand, le 25 avril. L’objectif était d’insister sur l’importance d’une reconnaissance pleine et entière de tous les associés exploitants au sein des différentes sociétés agricoles.

« Des distorsions réelles »

« La sur-dotation des 52 premiers hectares, prévue dans la réforme de la Pac, n’est accessible qu’aux associés de Gaec détenteurs d’une part Pac, donc pouvant se prévaloir de la transparence », a rappelé Louise Séité, présidente de la section des agricultrices de la FDSEA. « Le nombre d’exploitants avec un statut de chef d’exploitation n’est pas pris en compte dans les autres sociétés juridiques. Il en sera de même pour l’accès aux aides couplées si celles-ci viennent à être plafonnées ». Un couple d’agriculteurs en EARL va donc recevoir la même aide qu’un exploitant individuel. « Ceci est perçu comme une véritable discrimination ». Pour la section des agricultrices de la FDSEA, avoir un plafond d’aides possible identique avant et après l’installation est perçu comme une « non-reconnaissance ».

Des exploitantes exclues

Redistribution, aides couplées, etc. : La section des agricultrices de la FDSEA « dénonce ces mesures qui visent soi-disant à soutenir l’élevage et l’emploi, mais qui excluront en réalité de nombreuses exploitantes du système ». La reconnaissance des actifs relève de la compétence des États membres, souligne encore Louise Séité. La sur-dotation des 52 premiers hectares est une décision française. La plupart des autres États membres n’ont pas de systèmes de plafonnement de leurs aides et n’ont donc pas à se poser la question des éléments à prendre en compte pour définir le plafond d’une exploitation par rapport à une autre exploitation. Après cette rencontre avec l’attaché du député Ferrand, la section des agricultrices de la FDSEA va continuer à alerter les parlementaires finistériens des conséquences de ces décisions. « Nous ne dérogerons pas de leur combat légitime : tous les agriculteurs professionnels, qu’ils soient femmes ou hommes, individuels ou en société, méritent la même reconnaissance ».


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