Une vieille idée toujours d’actualité qui aide à prendre un temps d’avance. La Chambre d’agriculture veut remettre l’accent sur cette façon de travailler.
Aujourd’hui, 40 groupes, dont 25 en technique (lait, légume, grandes cultures, bio, etc.) fonctionnent avec l’appui des comités de développement du Finistère. Ce travail en groupe permet de se pencher sur n’importe quel sujet dès lors que plusieurs agriculteurs et agricultrices veulent progresser dans un domaine défini. Des groupes peuvent aussi se constituer par affinités (6 groupes au féminin sont actifs sur le département) ou autour de thèmes à débroussailler (groupe « prospective » à Carhaix, groupe « émergence de projets »).
Un forum des groupes
La Fédération des comités de développement organise un forum des groupes, vendredi 6 juin, de 13 h 30 à 17 h à la salle Arvest à Pleyben.
L’enjeu est de convaincre le plus grand nombre d’agriculteurs à adhérer à un groupe. Au programme :
- Témoignage d’agriculteurs se réunissant régulièrement au sein des groupes (les intérêts qu’ils y trouvent sur les plans économique, technique, personnel…).
- Réfléchir aux moyens à mettre en œuvre pour inciter le plus grand nombre d’agriculteurs à travailler en groupe.
Inscription : 02 98 52 49 04 ou catherine.biliec@finistere.chambagri.fr
Échanges d’expériences
Dans le Finistère, la formation de ces groupes s’articule autour des 7 comités de développement répartis sur le territoire. « Les comités et les groupes sont animés par des conseillers de la Chambre d’agriculture du Finistère et organisés en diverses commissions », expliquent les responsables en rappelant « qu’échanger, c’est prendre une longueur d’avance ». Ces échanges d’expériences permettent de progresser dans les pratiques, de s’appuyer sur un réseau organisé d’agriculteurs porteurs d’idées, etc. Et les responsables des comités de développement de rappeler un sujet essentiel à leurs yeux et sur lequel le groupe peut aider à progresser : les conditions de travail. « Renouveler les générations d’agriculteurs reste un enjeu déterminant. Il se fera par le renouvellement des actifs et par le salariat. Pour cela, le métier doit être attractif socialement, avec des conditions de travail acceptables (temps de travail, pénibilité) ». Des travaux ont déjà été réalisés sur ces questions (TCS, plan lacté 1 repas/jour pour les veaux…). « Ils doivent se poursuivre car les problématiques évoluent (taille des exploitations, main d’œuvre salariée…) », estiment les élus de la Chambre d’agriculture.