Le maïs a besoin de 790 à 2 050 °C du semis à la récolte en fonction de son indice et de son utilisation.
Le maïs a besoin d’une certaine somme de températures pour atteindre sa floraison et sa maturité avec un bon pourcentage de matière sèche. Depuis le 15 avril, les tableaux de cumul des sommes de températures ont fait leur retour en avant-dernière page du journal Paysan Breton (rubrique agrométéorologie).
Le cycle du maïs, composé de 2 séquences
Les différents stades de développement sont bien repérables par les cumuls de température calculés en base 6 °C entre le semis et la récolte (moyenne mini + maxi / 2 – 6°). Cet indicateur climatique, facile à calculer, est pratique à utiliser pour mieux anticiper et effectuer des pronostics et des diagnostics. Sont comptées comme températures efficaces pour la vitesse de développement du maïs les températures moyennes journalières auxquelles on retranche 6 °C (le seuil 6 °C correspond approximativement au zéro de végétation).
[caption id= »attachment_9123″ align= »aligncenter » width= »300″] Cumuls nécessaires en °j (base 6) entre le semis et le stade de floraison ou la récolte.[/caption]
Le cycle du maïs est composé de deux séquences, la première se situe entre le semis et la floraison. Les variétés très précoces (indice 220/240) vont atteindre la floraison avec un cumul des températures entre 790 et 835. Pour les maïs tardifs et très tardifs (indice supérieur à 330), il faudra un cumul de 1020 à 1070. La deuxième séquence s’écoule entre la floraison et la maturité du grain. Elle est consacrée en grande partie à la mise en place du rendement en grain. Un maïs ensilage très précoce demande 1340 à 1410 de cumul de température pour atteindre 32 % de Matière Sèche. Alors qu’il faudra 1690 à 1760 à des tardifs et très tardifs pour arriver aux 32 % de MS. Nicolas Goualan