En 2013, 1 775 ha en faveur de l’installation

safer-confederation-paysanne-loi-d-avenir - Illustration En 2013, 1 775 ha en faveur de l’installation

4 148 ha acquis et 4 161 rétrocédés, la Safer continue de peser sur le marché du foncier agricole en Bretagne. Malgré un contexte qui se complexifie pour mener ses missions à bien.

À l’occasion de son assemblée générale, les responsables de la Safer Bretagne ont tiré le bilan de l’année écoulée : « En 2013, dans un marché foncier de plus en plus opaque du fait des montages sociétaires, la structure a maintenu son activité. » 4 161 ha ont ainsi été rétrocédés : 1 775 ha en faveur de l’installation des jeunes agriculteurs, 1 841 ha à l’agrandissement, la restructuration des exploitations agricoles et le maintien des fermiers en place, 213 ha en faveur du développement local et des infrastructures routières, 140 ha pour la protection de l’environnement (captages d’eau potable) et 192 ha pour l’agrandissement des carrières et des projets privés ruraux.

408 ha à l’agriculture biologique

Derrière ces chiffres, le conseil d’administration a tenu à rappeler que « toutes les agricultures ont leur place en Bretagne y compris l’agriculture biologique qui a bénéficié de 10 % des surfaces rétrocédées par la Safer en 2013, soit 408 ha ayant permis d’agrandir les exploitations spécialisées et d’installer 20 jeunes agriculteurs en bio. »

Renforcer le contrôle des structures

Concernant la loi d’Avenir pour l’agriculture actuellement en débat au Parlement, les responsables de la société s’associe à la demande de la Chambre régionale d’agriculture afin que ce projet législatif « renforce le contrôle des structures des exploitations agricoles pour éviter qu’une partie des mouvements de foncier n’y échappe, mais aussi qu’il renforce le droit de préemption de la Safer notamment lors de la cession de parts sociales. » Un virage important à bien négocier car « il en va de l’avenir de notre territoire en termes d’emplois et de renouvellement des générations. Il en va également de la transparence du marché foncier et de la maitrise de l’une de nos ressources naturelles, le sol agricole. » Toma Dagorn


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