Les motions de la MSA mettaient l’accent depuis des années sur la demande de mise en place d’une garantie indemnités journalières gérée dans le cadre de la protection sociale obligatoire pour les non salariés agricoles : ce souhait est devenu réalité depuis janvier 2014. Dans le domaine de la retraite, nombre des demandes de la MSA ont été prises en compte notamment pour la validation des petites périodes d’activité et pour la situation des polypensionnés. Enfin, l’unification de la gestion de l’Amexa et de l’Atexa confortent la place de la MSA dans le paysage de la protection sociale et offre peut-être des opportunités nouvelles dans les années à venir.
Alignement sur les autres régimes
La réforme de la Santé sécurité au travail mise en œuvre en 2013 a conduit la MSA à continuer à avoir une approche globale du risque professionnel. Ainsi, les équipes précédemment constituées de Médecins du travail et de conseillers en prévention des risques professionnels sont renforcées par des Infirmiers en santé au travail au nombre de 5 à fin 2014. Leurs missions sont de participer au suivi santé-travail individualisé des salariés par la réalisation d’entretiens infirmiers et d’examens complémentaires, et par la réalisation d’actions en milieu de travail.
Le système de financement de la MSA a été profondément modifié au 1er janvier 2014 pour s’aligner sur celui des autres régimes de protection sociale. 2013 a été marquée par des difficultés économiques de certaines filières. La MSA s’est efforcée d’accomplir sa mission de recouvrement, dans le souci constant d’accompagner les exploitants, les chefs d’entreprise et leurs salariés confrontés à ces difficultés. 700 plans de paiement ont été établis. Des aides complémentaires, sur fonds d’action sociale, ont été mobilisées pour les situations les plus fragiles.