L’épidémie de diarrhée, aux États-Unis, entraîne une baisse de production de 1,6 % avec des conséquences sur le marché mondial.
À la mi-juin, près de 7 400 troupeaux ont été contaminés par la DEP (diarrhée endémique du porcelet) aux États-Unis. Une épidémie qui a débuté en mai 2013. Avec la découverte d’un premier cas en Arkansas, ce sont à présent 31 états sur 50 qui ont été touchés. Après les pics de contamination du premier trimestre, le temps plus chaud et sec limite la propagation du virus depuis le mois de mai, pour finalement passer sous le seuil des 100 cas par semaine début juin (plus de 300 cas en mars, par semaine). Dans ses premières estimations, l’USDA (département de l’agriculture USA) a tempéré les effets de l’épidémie sur ses prévisions de production. Estimé en tonnage, la baisse importante du nombre de têtes devrait être partiellement compensée par l’alourdissement sensible des carcasses (+2,7 kg). Ainsi, la baisse annuelle serait de 1,6 % par rapport à 2013, concentrée principalement sur les 3e et 4e trimestres.
Un vaccin provisoire
À plus long terme, des inquiétudes subsistent. L’annonce d’un premier cas de re-contamination laisse penser que l’immunisation par les truies ne serait pas efficace à 100 %. Dans le même temps, un premier vaccin vient d’obtenir une licence provisoire. Sur le marché mondial, la DEP a des effets supérieurs aux prévisions initiales des experts américains. De nombreux États, Union européenne comprise, restreignent leurs importations d’animaux vivants, voire de certains produits de porc. L’objectif est de limiter l’expansion de l’épidémie, dont les effets font déjà des ravages au Japon, par exemple. Source Ifip