La récolte des céréales continue sur la région, et il faut dès à présent prévoir les cultures suivantes. Le colza se sème tôt pour une bonne implantation, d’autant plus si il est associé. Cette démarche reprend les bases de l’agronomie : introduire cette crucifère dans sa sole permet d’allonger sa rotation pour casser le cycle des ravageurs et des adventices, ou encore améliorer la structure du sol.
L’un des premiers objectifs de l’association est de diminuer ses IFT herbicides, voire même les supprimer. L’espèce semée avec le colza va en effet combler les trous dans la parcelle en lieu et place d’adventices. C’est pourquoi un semis précoce est obligatoire : dès la fin août dans certaines régions, il va optimiser le développement de la plante qui occupera rapidement l’espace. Ce semis précoce favorise également la robustesse du plant qui sera donc plus résistant aux ravageurs comme la grosse altise. Un semis trop tardif pénalisera la culture quand l’association va plutôt prendre le dessus.
Le lisier de porc s’impose
Concernant la fertilisation, le lisier de porc semble le plus adapté. « Notre expérience en fertilisation organique nous montre un meilleur départ et une meilleure efficacité en lisier de porc, par son effet boostant pour la culture : les masses de végétation à la sortie d’hiver sont plus importantes » explique David Bouillé, ingénieur Déphy à la Chambre d’agriculture d’Ille-et-Vilaine. Fanch Paranthoën