Les maïs en zone précoce sont en retard et ceux du secteur Nord Bretagne semblent en avance. BCEL Ouest conseille de réaliser une analyse du taux de matière sèche de la culture afin de déterminer la date optimale de récolte.
« Nous avons tout juste démarré nos rencontres matière sèche. Lors de ces réunions, les éleveurs viennent avec 3 à 5 pieds de maïs représentatifs d’une parcelle ou d’un groupe de parcelles. Nous broyons et analysons ces pieds de maïs afin d’en extraire le taux de matière sèche qui nous aide à calculer la date d’ensilage optimale par rapport aux caractéristiques climatiques de leur zone », explique Julien Rigaud, chef produit fourrages pour BCEL Ouest.
Les 2 premières journées se sont déroulées sur des secteurs précoces à Berric (56) et Pluduno (22) le 28 août. « Avec une moyenne de 24,5 % de MS sur 30 échantillons à Berric et 22 % de MS sur 60 échantillons à Pluduno, le maïs a une semaine de retard de maturité par rapport à l’an dernier. » À contrario, d’après les remontées des conseillers terrain, la bande Nord-Bretagne (29/22) serait en avance par rapport à une année moyenne.
Rencontres matière sèche 2014 (de 13h30 à 17h)
Côtes d’Armor
- 8/09 : Maison des associations salle 2 et préau, 4 place de l’Église, Plénée-Jugon
- 10/09 : Cuma du Leff et du Trieux, Kerhalvez, Quemper-Guézennec
- 11/09 : Cuma de la Côte de granit rose, Landourec, Trélévern
- 12/09 : Lycée agricoles du Menez, hangar Paysage, 6 rue Porhoët, Merdrignac
- 15/09 : Cuma des Bois,La Ville Neuve, Hénon
Finistère
- 09/09 : Salle Saint-Jacques, Mairie de Bannalec, Bannalec
- 10/09 : Cuma de Plonéis, bâtiment de Kergaden, Plonéis
Morbihan
Ces informations sont évidemment à confirmer par une analyse précise du maïs de chaque exploitation (cf dates et lieux des rencontres Matière sèche). « Il ne faut pas se précipiter dans les zones précoces sous peine d’ensiler des maïs trop verts. Dans les autres secteurs, il ne faut pas manquer les rencontres matière sèche afin de ne pas être surpris par l’avancement de maturité des cultures et pouvoir déterminer une date de récolte optimale. » Nicolas Goualan