« Nous ne sommes plus dans une tendance baissière, mais nous ne sommes pas encore dans une tendance haussière », analyse Sébastien Poncelet, consultant chez Agritel, le 13 novembre, au sujet des cours des céréales et des oléoprotéagineux, qui conditionnent les prix de l’alimentation animale.
Il rappelle que les fondamentaux du marché sont les disponibilités de céréales et d’oléoprotéagineux qui atteignent « des niveaux records tant au niveau mondial qu’européen », mais que l’on observe, depuis fin septembre, une remontée des prix en céréales et oléoprotéagineux, pour la raison suivante : « Le marché était tellement anticipé à la baisse que les acheteurs ont attendu au plus tard pour effectuer leurs achats, et ils achètent tous au même moment. » Il se veut rassurant : « Il y aura quelques rebonds de natures géopolitique, climatique ou logistique, mais jusqu’au printemps prochain, on devrait se consolider entre les plus bas que l’on a atteints fin septembre, et quelques rebonds comme jusqu’à l’heure actuelle ». De plus, « les acheteurs ont une sécurité pour la prochaine campagne, c’est le niveau de stocks qui devrait pouvoir absorber des problèmes climatiques mineurs ».