Marchés industriels porteurs, hausses en GMS qui confortaient le marché intérieur en 2014… L’application des indicateurs, selon les modalités des contrats et des règlements intérieurs, devraient aboutir sur l’année à une augmentation de + 28 à + 32 euros/1 000 litres (+ 8 % par rapport à 2013), estime la section laitière de la Fédération régionale des syndicats d’exploitants agricoles de l’Ouest (FRSEAO).
Or, le prix du lait en 2014 sera plus faible que ce que les indicateurs de marchés laissaient espérer, dénonce cette dernière. Elle constate un déficit de 5 à 8 euros/1 000 litres sur l’année 2014, confirmé par le retard cumulé de la France vis-à-vis de l’Allemagne, et ceci depuis plus de deux ans (16 euros en 2013 et 13 euros en septembre 2014). « Force est de constater que les producteurs sont une nouvelle fois les variables d’ajustement dans une filière où les principales entreprises convergent vers le moins-disant au profit d’une grande et moyenne distribution toute puissante », assène-t-elle dans un communiqué du 25 novembre.
Le non-respect des contrats prouve que « la contractualisation ne joue pas le rôle de sécurisation voulue par les pouvoirs publics », relance-t-il. Aussi, elle revendique le déploiement urgemment des outils de la loi d’Avenir (action de groupe, contrat cadre, clause de sauvegarde).