Salon de l’agriculture

salon-agriculture-paris - Illustration Salon de l’agriculture

C’est l’heure du traditionnel rendez-vous de l’agriculture à Paris. À la porte de Versailles (Sia), le fameux Concours général agricole distribuera sa moisson de prix et de médailles. Les animaux qui ont su passer les sélections se retrouveront sous la toise des juges. Leurs propriétaires rêvent d’un prix de section ou mieux encore d’un prix de championnat. Pour chacun, ce sera l’occasion de mettre en valeur ses savoir-faire et effort quotidien. Ou plus simplement « de se confronter, de se comparer pour progresser » et bien sûr de « montrer une belle image du métier. » Ça tombe bien car les « Parisiens » seront nombreux à découvrir la traite, caresser une vache en vrai, s’émerveiller devant une éclosion… Mais aussi écouter les belles histoires des géants de la distribution et de l’agro-alimentaire.

À Villepinte, le Sima présentera sa vitrine gigantesque du machinisme. Les visiteurs bretons, simples curieux ou porteurs de projets d’investissement, s’étonneront des largeurs de travail et des puissances des moteurs toujours en progression. Le Simagéna offrira, au milieu des machines, un espace dédié à l’élevage rythmé par les concours, présentations et vente aux enchères du pôle animal. Pendant quelques jours, la grande capitale sera donc à l’heure agricole. Comme un court arrêt sur image pour fêter des campagnes qui traversent une période difficile. Toma Dagorn[nextpage title= »Retour dans le grand Hall 1″]

Après des années de travaux, les animaux en concours retrouvent leurs habitudes en s’installant dans le grand hall traditionnel du Parc des expositions du sud de Paris.

[caption id= »attachment_2989″ align= »aligncenter » width= »300″]Plan du Hall au Salon de Paris Plan du Hall au Salon de Paris[/caption]

Le Salon international de l’agriculture (Sia) 2015 ouvre ses portes du 21 février au 1er mars à Paris porte de Versailles. À cette occasion, l’événement retrouve le grand Hall numéro 1. Après plusieurs années de travaux, celui-ci revient à sa vocation traditionnelle de point de rendez-vous du monde de l’élevage (bovins, porcins, caprins et ovins) riche de ses concours et présentations. Il y a quelques semaines, le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll plaçait cette édition sous l’angle « de la lutte contre le réchauffement climatique. » Du côté des organisateurs, on parle plutôt d’un « salon en mouvement » tant sur le plan de la qualité alimentaire, de l’environnement que de l’innovation. Selon le nouveau directeur, Jacques Goudeau, « chacun de ces thèmes sera illustré par les exposants, par des animations et sera le fil rouge des rencontres entre les professionnels et le public. »[nextpage title= »Uzel ou l’éloge des vaches qui vieillissent »]

Uzel, c’est l’histoire d’une vache âgée qui avait le potentiel pour se faire remarquer sur les rings et d’un présentateur passionné, mais trop occupé par ses responsabilités professionnelles pour pouvoir la sortir en concours. Le destin leur a finalement offert un jubilé à Paris. 

Depuis qu’il sait que sa vache Uzel a validé son ticket pour le Concours de Paris, Patrice Binet, associé à Emmanuel Martinez et Yoan le Forestier au sein du Gaec Sud-Armor, est ravi. C’est la 4e fois, depuis 2003, que l’élevage de Saint-Barnabé (22) est au rendez-vous de la capitale, mais la 1ère fois en Prim’Holstein après trois participations en Pie Rouge des Plaines. « La population Prim’Holstein est si large en France que c’est un honneur d’avoir une vache parmi les 115 animaux retenus pour Paris », s’exclame l’éleveur, juge agréé depuis 2012 qui officiait sur le ring du National de Fougères (35) l’année dernière.

Une grande fierté pour les propriétaires et « une véritable revanche sur le temps » pour cette vache de 12 ans actuellement en 8e lactation. « Nous avons tout connu ensemble », raconte-t-il. « Emmanuel et moi sommes installés en 2002. Uzel est née en août 2003. Elle est donc issue d’un des premiers accouplements que j’ai réalisé au Gaec. »

« Le tempérament, un trait commun aux vaches âgées »

Cette vache « solide » a ainsi su, parfois contre vents et marées, durer au fil de l’histoire de l’exploitation. « Elle a commencé sa carrière sur un autre site, puis a connu un regroupement de troupeau, moment toujours délicat pour les animaux. » A su passer sans encombre les trois années d’enquête publique en attendant la construction du nouveau bâtiment : « Nous menions alors 100 laitières sur une aire paillée prévue pour 60 vaches. Hivers de galère, mammites, accidents… On a perdu des vaches à cette époque. » Mais si Uzel a tiré son épingle du jeu, elle le doit notamment « à son fort tempérament. » Un caractère bien trempé qui s’expliquerait par ses origines marquées « par une grosse consanguinité Starbuck » : Uzel est une fille de Rubens (Astre x Starbuck) sur Jambol, « un taureau Urcéo, fils de Besné Buck… » Pour Patrice Binet, c’est presque une évidence, ce gros caractère est « un trait commun à toutes les vaches qui vieillissent. Le tempérament va de pair avec la longévité. »

Des noms à connotation géographique

Au Gaec Sud-Armor, toutes les vaches ont des noms à connotation géographique. « C’est sympa, ça fait voyager et c’est un peu mnémotechnique », explique Patrice Binet. Il y a une famille de vaches aux noms russes (Volga…), une autre aux noms américains (Dakota, Californie, Oklahoma…). Uzel, moins exotique, descend du rameau aux sobriquets locaux marqué par des animaux comme Trévé, Dinan, Grâces-Uzel, Illifaut…

Un jubilé à Paris après une carrière sur les rings contrariée

Aujourd’hui, Uzel frôle une production cumulée en carrière de 96 000 kg de lait. « Elle a toujours pris veau. Et dans sa vie, elle n’a déclaré que deux mammites en 6e et 7e lactations. » Malgré des taux plutôt moyens, « ce genre de vaches, on aimerait en avoir plus : des animaux qui durent, solides et rentables. » Mais outre ses qualités laitières, Uzel est aussi une bête de concours… frustrée. Son propriétaire la dépeint : « La solidité de son squelette est remarquable. Si elle n’est pas très grande, elle est par contre très large. » Sans oublier le pointage de sa mamelle, « dont le plancher est excellent », qui vient encore de progresser d’un point cet hiver pour atteindre 94 points… Mais malgré ses atouts certains, l’une des chouchous du Gaec n’a eu que de maigres occasions de taper dans l’œil des juges. À cause de ses responsabilités professionnelles (président de JA 22, administrateur de JA national, élu à la Chambre d’agriculture…), il a été éloigné, en tant que présentateur, des concours de 2006 à 2012.

[caption id= »attachment_2990″ align= »aligncenter » width= »300″]Uzel, en 8e lactation, présentée par Patrice Binet Uzel, en 8e lactation, présentée par Patrice Binet, va représenter la Bretagne sur le ring de Paris.[/caption]

« Uzel n’a pas eu la chance de pouvoir sortir en concours ». Sa seule sortie, « sa petite tournée », était le comice du canton de La Chèze. Elle y a gagné le championnat trois fois en 5 participations. « Sa première vraie grande compétition, à l’âge de déjà 10 ans, » a eu lieu en 2013 aux Terralies à Saint-Brieuc. Sans complexe, elle a fini 1re et meilleure mamelle de la section des vaches les plus âgées, et gagné le championnat de longévité. « Malgré ce bon souvenir, je suis conscient qu’elle méritait mieux », avoue-t-il. « Cela fait longtemps que mon contrôleur laitier, Jean-François Penhouët, me reproche de ne pas l’avoir sortie davantage. » Cette sélection pour le Salon de Paris tombe donc à point nommé. « Jean-François fera le voyage pour voir Uzel défiler et moi, je suis soulagé. Je m’en serai voulu si elle n’avait pas pu aller plus loin qu’un départemental avant la réforme », souffle Patrice Binet.

La longévité ne s’improvise pas

« Personne ne peut être fier que les carrières des vaches laitières plafonnent en moyenne à 2,7 lactations en France. Ce n’est pas normal qu’avec une telle génétique, on ne fasse pas mieux », s’emporte Patrice Binet. Au Gaec Sud-Armor, faire vieillir les vaches est devenu « le leitmotiv. » Depuis l’inauguration de l’étable en 2009 (un bâtiment clair équipé de racleurs et de logettes aux matelas confortables), 9 mois de production ont été gagnés pour se situer aujourd’hui à 3,4 lactations. « La longévité est un cheval de bataille motivant et valorisant pour l’éleveur. À la fois professionnellement et en termes de revenus. Les meilleures campagnes laitières d’une vache, en qualité comme en quantité, c’est-à-dire en revenu, sont les 3e, 4e et 5e lactations. » Avec des réformes précoces, « la plupart des vaches, et donc des éleveurs, passent à côté du meilleur de leur potentiel. » Alors qu’un troupeau plus vieux, « c’est plus de lait et plus de taux », martèle le Costarmoricain. « Chez nous, il y a un nombre important de vaches de 7 ou 8 ans. Cette longévité fait que le TP ne descend jamais en dessous de 33… »

[caption id= »attachment_2991″ align= »aligncenter » width= »300″]Salon de Paris Salon de Paris[/caption]

Mais faire vieillir les animaux ne doit rien au hasard. En plus du confort de l’étable, « nous cherchons sans cesse à sécuriser la conduite de troupeau. En faisant évoluer nos pratiques par petites touches. » Par exemple, la 1re semaine après vêlage, les vaches sont gardées sur une aire paillée moelleuse à proximité de la salle de traite, le temps de se retaper avant de retrouver les logettes. Le vêlage est aussi préparé avec soin : « Depuis cet hiver, je distribue du propylène glycol sur la ration des taries une semaine avant la mise bas. Après vêlage, toutes les multipares sont drenchées…» Plus globalement, à chaque étape de l’élevage, les associés cherchent à mettre en place des « protocoles » qui facilitent la gestion d’un troupeau de plus de 100 vaches. Dernier conseil, « pour améliorer la longévité d’un troupeau, il faut commencer par maîtriser le tarissement. Car une lactation commence le jour du tarissement. » Un postulat que Patrice Binet défend depuis qu’il a lu les cours de production laitière de l’Université de Floride, photocopiés lors d’un séjour sur une ferme à l’étranger. Toma Dagorn [nextpage title= »Jean-Marc et Bastien s’en référent à leur Hiérarchie »]

L’élevage participe pour la 1re fois au concours de Paris. Une véritable fierté et une récompense pour des éleveurs qui cherchent sans cesse à améliorer les performances de leur troupeau.

Par le passé, la SCEA de la Vallée, à Grand-Champ (56), avait déjà proposé des animaux à la sélection pour le concours de Paris. Mais aucun n’avait encore été retenu. Alors la participation de Hiérarchie, cette année, est appréciée à sa juste valeur par ses propriétaires Jean-Marc Le Blévec et son fils Bastien, salarié sur l’exploitation : « Monter au Sia avec une vache, c’est déjà une récompense en soi. La reconnaissance du travail que nous effectuons au quotidien sur la ferme. »

Une belle robe à petites tâches pour le défilé

L’élue, Hiérarchie (Alma x Ucany) n’est « pas issue d’une des souches qui marquent le troupeau. Elle a juste su percer… » Aux yeux des deux éleveurs, c’est une primipare presque coquette : « Elle n’est peut-être pas à l’image que l’on se fait classiquement de la Normande, car c’est une vache avec du style, plutôt typée lait. » Ils apprécient aussi depuis longtemps l’originalité de sa « robe à petites tâches. C’était ce qui nous avait décidés à la sortir génisse pour le départemental de Ohh la vache à Pontivy (56) en 2013. »

Allure « laitière » plutôt que « mixte », c’est d’ailleurs un peu ce qui caractérise la race dans le Morbihan qui compte 160 élevages Normands. « Sur les Nationaux, les vaches morbihannaises sont souvent plus légères que les autres. À St-Lô (50), en 2009, nos animaux ne faisaient pas le poids, manquaient de musculature », se rappelle l’éleveur. Mais ce dernier n’en garde aucune amertume à l’approche du relevé défilé de la capitale. Bien au contraire,  « c’est en allant participer aux concours, en osant se comparer aux autres que l’on avance. »

L’exploitation

  • 2 UTH, dont un salarié
  • 60 Normandes
  • 50 Blondes d’Aquitaine (+ taurillons)
  • 1 poulailler (dindes)
  • 10 ha (26 en maïs,  22 en céréales, 5 en luzerne, le reste en prairies)

Plus 1 000 L de lait / VL avec la ration mélangée

Il n’oublie surtout jamais que le ring n’est que la cerise sur le gâteau des efforts sur l’exploitation. Depuis quelques années, l’élevage n’hésite pas à bousculer ses habitudes et revoir ses choix techniques pour « progresser. » L’alimentation, par exemple, a été revue de fond en comble il y a deux ans. L’ancienne ration était composée d’ensilages de maïs et d’herbe distribués à la désileuse-pailleuse. Du foin, « consommé de façon variable et ayant tendance à perdre son appétence avec l’humidité », était proposé en libre-service. Le suivi d’un nutritionniste et l’achat d’une mélangeuse à vis verticale ont changé la donne. « D’abord, le bol permet d’être plus précis en ajustant facilement le nombre de parts de ration préparées en fonction de l’herbe ingérée au pâturage. Ensuite, nous avons pu incorporer de nouveaux ingrédients dans le régime : paille, drêche séchée de blé, enrubannage, tourteau…  » Parallèlement, le système fourrager a aussi évolué en implantant 5 hectares de luzerne (enrubannage pour les taurillons à l’engraissement, foin pour la ration des veaux) et surtout en cherchant à valoriser au maximum les couverts (50 % RGI, 50 % trèfle) derrière céréales.

« Avant, les génisses étaient envoyées en pâturage d’automne. S’il pleuvait, les pâtures étaient abîmées. En récoltant en enrubannage, nous ne matraquons pas le terrain et au printemps, on obtient une belle coupe d’herbe. » Avec deux ans de recul, « la santé est meilleure. En ration maïs proche du plat unique, les vaches étaient en limite d’acidose. En Normande, ça ne pardonne pas : les animaux chutent en lait, s’engraissent et problèmes de pattes ou de fécondité apparaissent. Aujourd’hui, le troupeau est un peu moins en état. Mais il y a moins de boiteries, plus aucune perfusion pour une acétonémie et la production est montée de 1 000 L par vache en deux ans pour un coût alimentaire maîtrisé. » Un environnement propice pour préparer une vache en forme pour voyager jusqu’à Paris.

[caption id= »attachment_2994″ align= »aligncenter » width= »300″]Bastien le Blévec prend la pose avec Hiérarchie Bastien le Blévec prend la pose avec Hiérarchie.[/caption]

Sortie des problèmes pulmonaires

Les veaux sont démarrés en case individuelle puis nourris au Dal dans un ancien bâtiment à matériel, « transformé en nurserie parce qu’il était proche de la laiterie. » L’enceinte, très volumineuse pour élever des veaux, était ventilée grâce à du bardage à claire-voies et à des cheminées d’extraction. Mais ça ne marchait pas. « Dès que les problèmes respiratoires commençaient, que des veaux apparaissaient essoufflés, c’était perdu. » Vaccins en préventif, traitement en curatif, rien n’y faisait. « Nous perdions en moyenne un à deux veaux par mois, des animaux sevrés, âgés de 3 à 6 mois. Le printemps et l’automne, quand il fait chaud la journée et froid la nuit, étaient les pires moments. Avec la condensation, l’humidité, ça gouttait des fibros. » Décourageant. « Et même ceux qu’on parvenait à soigner restaient chétifs. Et les rechutes étaient fréquentes. » Entre les pertes, les retards de croissance, le temps perdu au chevet des malades et le coût important de la thérapeutique, l’atelier était très pénalisé par la pathologie.

En septembre 2014, le GDS, qui a travaillé en cheville avec le charpentier local, a poussé pour passer le bâtiment en ventilation dynamique. « Les extracteurs ont été repositionnés. Toute l’enceinte a été isolée. Pour garantir l’étanchéité, les entrées d’air parasites ont été bouchées au profit de trappes de régulation, le tour des portails a été calfeutré avec du caoutchouc… » Au total, 30 000 € sont investis dans cette rénovation. Depuis, Jean-Marc et Bastien Le Blévec touchent du bois, les veaux se portent bien. « En faisant les travaux, nous ne nous attendions pas à ce résultat : nous n’avons plus perdu aucun animal pour problème respiratoire. » Si le bâtiment est un peu plus sombre parce que les translucides du plafonds ont été recouverts, « il n’y a plus de variation de température dans la nurserie, il y fait bon le matin quand on arrive et les animaux sont à l’aise. Mais nous continuons la vaccination par précaution. » Toma Dagorn[nextpage title= »Les Sima Awards 2015″]

Médailles d’or Claas : Une cabine avec vision continue de 90°

[caption id= »attachment_2997″ align= »aligncenter » width= »300″]cabine avec vision continue de 90° cabine avec vision continue de 90°[/caption]

La nouvelle structure de cabine des Claas Arion T4f offre une vue optimale sur le chargeur frontal et/ou le relevage avant, grâce à un large champ de vision continu de 90°. La caractéristique principale est d’avoir réussi à supprimer la traverse haute horizontale, jusqu’à présent incontournable pour subir avec succès les tests réglementaires de protection contre les chutes d’objets. Du plancher jusqu’au toit, le grand pare-brise de 2,41 m2 assure une visibilité optimale depuis le siège du conducteur. Aucun angle mort ne vient gêner la visibilité du chauffeur sur son chargeur, ce qui laisse la possibilité d’être toujours assis dans la position la plus confortable. Tous les mouvements répétitifs fatigants des cervicales et des lombaires sont ainsi éliminés, ainsi que le mal de dos qui en résulte.

John Deere : Semoir de précision à grande vitesse

[caption id= »attachment_2998″ align= »aligncenter » width= »300″]Semoir de précision à grande vitesse Semoir de précision
à grande vitesse[/caption]

Sur ce semoir, le tube de descente est remplacé par une courroie-brosse. Les graines sont transférées de manière active du système de dosage vers la courroie, qui les transporte à vitesse verticale contrôlée jusqu’au fond du sillon. Les vitesses de l’élément doseur et de la courroie-brosse de chaque élément semeur sont asservies à la vitesse d’avancement. Les graines sont déposées au fond du sillon avec une vitesse horizontale nulle, évitant tout risque de rebond et de roulement. L’espacement déterminé au niveau du doseur est parfaitement respecté, y compris à des vitesses de travail élevées (jusqu’à 20 km/h). L’entraînement électrique des éléments semeurs permet la coupure individuelle manuelle ou automatique de ceux-ci. Il est possible de faire varier la densité de semis manuellement ou automatiquement (selon une carte pré- établie). Il ouvre enfin, à terme, la voie à la modulation rang par rang. Le compteur de graines monté sur chaque élément semeur permet de visualiser en cabine via la console SeedStar les paramètres essentiels tels que : espacement sur le rang (rang par rang), densité de semis instantanée, surface ensemencée.

Médailles d’argent Berthoud : L’incorporation sécurisée des phytos

[caption id= »attachment_2999″ align= »aligncenter » width= »300″] Berthoud : L’incorporation sécurisée des phytos
Berthoud : L’incorporation sécurisée des phytos[/caption]

Le dispositif B-safe propose une solution sécurisée d’introduction des produits phytosanitaires dans les pulvérisateurs. L’introduction des produits et le rinçage complet se font sans contact avec l’opérateur et le milieu environnant. Il peut se connecter sur l’ensemble des appareils neufs ou déjà en service. Le système, nécessitant une mise en œuvre manuelle, se compose de quatre parties distinctes : une poignée d’adaptation, une lance de rinçage, un venturi et deux coupleurs rapides. Ce dispositif a été développé pour se connecter à l’ensemble des appareils disposant d’une trémie d’incorporation, tout en laissant la possibilité à l’opérateur de continuer à utiliser cette trémie d’incorporation pour les produits solides. B-safe supprime ainsi les risques connus de contamination et de pollution suivants : opercule du bidon souillé, risque de renversement du bidon après ouverture, inhalation du produit, éclaboussures projetées sur l’opérateur et autour de la trémie, éclaboussures projetées lors du rinçage du bidon.

John Deere : Attelage entièrement automatisé

[caption id= »attachment_3000″ align= »aligncenter » width= »225″]John Deere : attelage entièrement automatisé John Deere : attelage entièrement automatisé[/caption]

Le système AutoConnect est une petite révolution qui permet d’atteler un outil muni d’une prise de force (PDF) et de distributeur hydraulique sans descendre du tracteur. Il est composé, côté tracteur, d’un crochet de relevage télescopique équipé d’une sphère, autour de l’arbre de PDF, une plane portant les différentes prises femelles, et à l’arrère de la cabine, deux caméras. Côté outil, un bloc se montant facilement et rapidement sur la flèche d’origine, comprenant la demi-sphère femelle, une plane portant les prises mâles et des centreurs, et un support de cardan de PDF. Les servitudes électriques, hydrauliques et pneumatiques de l’outil sont raccordées à cette plane. Un panneau incliné à carreaux noir et blanc sert de cible aux caméras. L’ensemble sert de béquille hydraulique à l’outil. Le montage ne demande aucune modification de l’outil. Pour atteler, le chauffeur recule son tracteur approximativement dans l’axe. Arrivé à moins de 10 m de l’outil, il déclenche la manœuvre depuis sa console. Les caméras, agissant sur la transmission et la direction du tracteur, guident celui-ci jusqu’à l’outil. Une fois la flèche attelée et relevée, le bras télescopique se rétracte, assurant le branchement puis le verrouillage de la PDF et des différentes prises.

Kverneland : Combiné presse-enrubanneuse non-stop

[caption id= »attachment_3001″ align= »aligncenter » width= »300″]Kverneland : Combiné presse-enrubanneuse non-stop Kverneland : Combiné presse-enrubanneuse non-stop[/caption]

Le Fastbale est constitué d’une presse à balles rondes pourvue de 2 chambres à volume fixe, accolée à une enrubanneuse double satellite sans système de transfert. Le cœur de la balle est formé dans la préchambre. Puis, le flux de matière provenant du rotor d’alimentation et la balle préformée sont tous deux envoyés vers la chambre principale, plus grande. La balle poursuit sa formation jusqu’à atteindre le diamètre maximum de 1,25 m. Le flux de matière est alors redirigé vers la préchambre pendant qu’à l’arrière le liage est en cours d’exécution dans la chambre principale. Cette étape terminée, la porte de la presse s’ouvre et la balle est transférée sur l’enfilmeuse par pure gravité, sans éléments mécaniques. Une fois la porte refermée, la presse se retrouve dans sa configuration de départ et le cycle peut continuer… Ce faisant, l’enfilmage débute à l’arrière : les doubles satellites vont appliquer le film à grande vitesse. Le cycle terminé, la partie arrière de l’enfilmeuse se relève pour libérer la balle à même le sol.

Carre : Robot de binage et d’aide à la décision

[caption id= »attachment_3003″ align= »aligncenter » width= »300″]Carre : Robot de binage et d’aide à la décision Carre : Robot de binage
et d’aide à la décision[/caption]

Ce robot agricole connecté entretient en totale autonomie les cultures. Il effectue un travail de désherbage mécanique et permet une meilleure infiltration de l’eau au pied de la culture ainsi qu’une optimisation des intrants. Dans le même temps, il analyse le sol et la culture en place pour aider à la décision grâce à un rapport de parcelle. Il collecte aussi les données de suivi de cultures : présence d’adventices, densité et stade de la culture, luminosité, hygrométrie, température du sol et de l’air. Son objectif : établir un processus coopératif entre l’homme et la machine pour traiter ces données et guider l’agriculteur dans ses décisions. Il se déplace grâce à un ensemble de guidage GPS, caméra et laser. Sa motorisation est électrique. Il est possible de suivre son avancement en le connectant à son smartphone ou sa tablette.

Agrotronix : Vision tête haute

[caption id= »attachment_3002″ align= »aligncenter » width= »300″]Agrotronix : Vision tête haute
 Agrotronix :
Vision tête haute[/caption]

Les tracteurs vont bientôt pouvoir bénéficier de la vision tête haute comme dans les voitures. Toutes les informations relatives au tracteur et à l’outil se situant derrière sont projetées sur le pare-brise. Le tracteur est équipé d’un calculateur embarqué muni d’un pico-projecteur. Le calculateur affiche les informations souhaitées par l’utilisateur. De plus, le chauffeur peut également effectuer des incrustations vidéo provenant d’une ou deux caméras installées sur la machine tractée ou le tracteur. Le confort de tous les systèmes de contrôle et guidage ne se fait pas au détriment du contrôle permanent du champ de vision cabine, l’utilisateur peut regarder vers l’avant du tracteur tout en ayant accès à des informations essentielles pour lui.

Rolland : Attelage facilité pour remorque à essieux autopilotés

[caption id= »attachment_3004″ align= »aligncenter » width= »300″]Rolland : attelage facilité pour remorque à essieux autopilotés Rolland : attelage facilité pour remorque à essieux autopilotés[/caption]

Le système Roll-Link permet à une seule personne d’atteler facilement et en sécurité un véhicule 2 ou 3 essieux équipé d’essieux autopilotés arrière ou avant / arrière (en 3 essieux). Lors de l’attelage d’une benne 3 essieux équipée du système Roll-Link, le chauffeur approche de la benne avec le tracteur, puis l’attelle sur le piton et effectue les connexions hydrauliques. Afin de connecter aisément ses vérins d’autopilotage des essieux, le chauffeur déverrouille le système afin de libérer ses vérins et de leur donner une course grâce aux possibilités de rotation du système. Cette course supplémentaire va lui permettre de placer très facilement les vérins gauche et droit dans les chapes fixées sur le tracteur et prévues à cet effet, et de verrouiller chaque piton à l’aide d’une goupille. Le chauffeur peut alors remonter en cabine et avancer avec la benne, une manœuvre vers la gauche puis vers la droite lui permettra de verrouiller l’ensemble du système et de débuter rapidement sa journée de travail.

Sulky Burel : Modulation automatique côtés droit et gauche indépendants

[caption id= »attachment_3005″ align= »aligncenter » width= »300″]Sulky Burel : Modulation automatique côtés droit et gauche indépendants Sulky Burel : Modulation automatique côtés droit et gauche indépendants[/caption]

Le distributeur d’engrais fonctionne en Isobus. Le module d’informations du distributeur d’engrais envoie les 12 sections qui composent sa nappe d’engrais au contrôleur de tâches de la console sous forme d’un fichier. Ce fichier contient une affectation du doseur gauche aux sections 1 à 6, et du doseur droit aux sections 7 à 12. Le contrôleur de tâches est développé pour recevoir, lire et renvoyer des doses cibles pour chacun des deux doseurs selon deux positions virtuelles de l’antenne GPS. La modulation automatique effectuée à partir d’une carte de préconisation gérait jusqu’à présent une dose unique sur toute la largeur. La modulation automatique droite / gauche en épandage centrifuge est un pas de plus en agriculture de précision.

Claas : Barre de coupe Vario

[caption id= »attachment_3006″ align= »aligncenter » width= »300″]Claas : Barre de coupe Vario Claas :
Barre de coupe Vario[/caption]

La nouvelle coupe Vario, en modulant la distance entre la scie et la vis optimise le flux en fonction de la récolte, en l’adaptant à la longueur des pailles pour atteindre le maximum de débit avec la moissonneuse-batteuse. La course totale du tablier est de 700 mm. Le tablier peut se rétracter de 100 mm pour les cultures courtes et s’allonger de 600 mm pour le colza directement depuis le poste de conduite. La coupe dispose d’une cinématique très simple sans aucune transformation et sans outil pour toute la course du tablier. Un gain de temps significatif pour la transformation de la coupe entre différentes cultures et notamment les nouvelles contraintes céréales / colza. De plus, l’évolution des structures d’exploitation et l’achat des moissonneuses-batteuses en commun ou en copropriété justifient l’intérêt d’un tel dispositif. Unique sur le marché, cette coupe dispose également d’une automatisation pour la mise en position transport.[nextpage title= »L’élevage réuni dans le Hall 7″]

Le hall 7 remplace les halls 1 et 2 pour regrouper les 200 éleveurs, sélectionneurs européens venus avec leurs 250 bovins de 7 races différentes ainsi que les stands des fournisseurs d’équipements. Concours, présentations d’animaux, ventes aux enchères… Le hall 7 va être animé et particulièrement vivant.

 

[caption id= »attachment_3008″ align= »aligncenter » width= »300″]Élevage dans le Hall 7 Élevage dans le Hall 7 du Salon de Paris[/caption]

  • Dimanche 22 février : 13 h 30, open-show Charolais sans cornes ; 16 h 00, présentation Holstein ; 16 h 30, présentation Charolaise ; 17 h 00, vente aux enchères de Charolais génotypés sans cornes.
  • Lundi  23 février : 9 h 30, open-show Aubrac ; 11 h 30 présentation génomique ;      14 h 00, open-show Blonde d’Aquitaine ; 16 h 00, open-show Salers.
  • Mardi 24 février : 10 h 00, concours Holstein de vaches primipares ; 13 h 00, présentation Holstein d’animaux génotypés ; 14 h 30, concours Montbéliardes ; 16 h 00 présentation Charolaise ; 17 h 00, Paris Dairy Sale, vente aux enchères Holstein.
  • Mercredi 25 février : 9 h 30-17 h 00, open-show euro Limousine, 17 h 00, vente Simbeef multiraciale, avec les races limousine et Aubrac.
  • Jeudi 26 février : défilé des champions de chaque race et open-show inter-races.

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