Après deux années aux champs, cette année les assemblées générales des 12 sections territoriales de Triskalia se dérouleront en salle, du mardi 31 mars au jeudi 9 avril.
Après deux années au champ en journée, retour aux soirées pour les assemblées territoriales qui restent un temps fort de démocratie coopérative. En effet, outre les aspects statutaires et la présentation des comptes, elles sont un moment d’échanges privilégiés avec le président et le directeur général. Ces assemblées sont ainsi le véritable socle de la gouvernance.
Activités, comptes et pédagogie
Toutes les activités de la coopérative sont passées en revue, avec aussi une présentation assez exhaustive du groupe. Bien évidemment les activités liées au territoire ne sont pas oubliées, avec notamment la mise en avant des investissements réalisés. L’ensemble de ces présentations est assuré par les administrateurs, et le responsable du territoire. Dans une conjoncture animale globalement difficile, le directeur général s’emploie à présenter les comptes de façon simple et surtout à expliquer la mise en œuvre des orientations. Ce niveau de transparence est une exigence de la démocratie coopérative. En effet, il ne faut pas oublier qu’une coopérative n’est que le prolongement des exploitations agricoles.
Un homme, une voix
Il ne faut surtout pas perdre de vue que nous sommes ici dans l’économie réelle, bien loin du monde de la finance, même si la coopérative et donc les adhérents en subissent les effets. Dans ce contexte, l’ancrage territorial est une évidence et le président, dans son intervention, insiste bien sur cela et sur le grand principe coopératif « un homme, une voix ». Toutes les orientations de la coopérative sont définies par le conseil d’administration et ensuite dupliquées tant au niveau des métiers (conseils spécialisés) que des territoires (sections territoriales) par l’ensemble des 400 élus sur les 4 départements bretons.
Dans le même ordre d’idées, ces assemblées territoriales sont de véritables moments d’échanges. Qui n’a pas une question à poser (même si la première est toujours difficile à venir) ou un besoin d’éclaircissements sur tel ou tel sujet ? Cela amène des échanges parfois enflammés, mais toujours respectueux. Ceux-ci se poursuivent parfois lors du repas servi à l’issue de la réunion, qui reste un fort moment de convivialité.
Cette année, je participe
Force est de constater que le modèle coopératif a toute sa place dans l’environnement économique mondialisé que nous rencontrons et que cela reste un lieu où tout adhérent qui le souhaite, peut s’exprimer ; c’est pour ces raisons que cette année encore, chaque adhérent peut se dire « je participe à mon assemblée générale territoriale. »
Jean-Yves Deslandes, Triskalia