Veaux : la technique au service de la performance

nicolas-demy-michel-letort-associe-gaec - Illustration Veaux : la technique au service  de la performance

Les associés du Gaec des Landes, à Saint-Malo-de-Phily (35), ont gagné 5 veaux par an, en réduisant l’intervalle vêlage/vêlage.

« Les éleveurs du Gaec des Landes à Saint-Malo-de-Phily (35) activent le maximum de leviers techniques possibles pour améliorer les performances de leur troupeau de Limousines », introduit Gérard Guillaume, animateur Eilyps croissance lors de la journée technique viande du 18 février. Le Gaec des Landes totalise trois sites d’exploitation et cinq associés. Les vaches allaitantes se trouvent à Saint-Malo-de-Phily, les génisses sont à 6,5 km sur la commune de Pléchâtel (35) et les vaches laitières à 2 km de ce dernier. L’atelier allaitant est géré par Michel Letort. « L’effectif total est de 151 animaux, dont 52 vaches allaitantes, 78 génisses, 4 taureaux et 17 broutards. »

Un intervalle vêlage/vêlage de 355 jours

50 % des vêlages se fait entre les mois d’avril et de juin. « Avec le technicien de chez Eilyps, nous travaillons sur la reproduction et le bilan qui était déjà dans la moyenne de groupe s’est encore amélioré. En 2012-2013, l’âge au vêlage des génisses viande était de 34 mois et 9 jours. En 2013-2014, nous sommes passés à 29 mois et 29 jours », indique l’éleveur. Dans le même temps, le taux de renouvellement est passé de 16,4 % à 20 % alors que la moyenne de groupe se trouve à 32,2 %. Le pourcentage des vaches supérieures à dix ans en début de campagne est passé de 2,20 % il y a deux ans à 6 % cette année. « Les vaches allaitantes sont suivies avec beaucoup d’attention, elles sont pesées tous les trois mois », précise Gérard Guillaume. L’éleveur ne fait pas d’inséminations artificielles, mais il réalise des échographies régulières qui lui permettent de réduire l’intervalle entre les vêlages (IVV). Alors qu’il était encore à 396 jours deux ans auparavant, il est aujourd’hui à 355 jours lorsque la moyenne de groupe est à 378 jours. L’objectif de l’éleveur d’obtenir un veau par vache et par an est atteint. « Cette différence de 41 jours gagnés sur l’IVV multiplié par 50 vêlages par an, nous fait gagner cinq veaux par an », fait remarquer l’éleveur.

L’exploitation 5 exploitants et 3 sites

  • Atelier lait : 900 000 L avec 112 vaches présentes et 93 génisses
  • Atelier allaitant : 151 animaux au total avec 52 vaches allaitantes de race limousine
  • Atelier volailles : 4 000 volailles par an en vente directe
  • Atelier cultures : 275,60 ha :  maïs ensilage (44 ha), prairies (86,20 ha), maïs grain (1,50 ha), blé (87 ha), orge (9,60 ha), colza (23,40 ha), pois (10,60 ha)

22 ares/VA de surface destinée à l’alimentation

Les vaches allaitantes, les génisses et les broutards ont des rations totalement différentes. La ration des génisses est distribuée par une désileuse automotrice en Cuma, elle est composée de 7 kg bruts d’ensilage de maïs, 19 kg brut d’ensilage d’herbe et de 2,5 kg de foin. « L’alimentation des broutards est faite à la ferme grâce à une fabrique d’aliment mobile que nous faisons venir régulièrement. L’aliment est composé de 31 % de maïs épis, 25 % de luzerne, 25 % d’orge, 16 % d’aliment Bi Pro et 3 % de complément minéral vitaminé. » Les vaches allaitantes disposent entre le printemps, l’été et l’automne de 11 ha de pâturage exploité en ensilage d’herbe et en foin, ce qui fait 22 ares/VA destinés à leur alimentation. Il faut 3 ha de maïs ensilage pour répondre à leurs besoins alimentaires. Leur ration hiver (en kg de MS) est composée de 5 kg de maïs ensilage, 6 kg d’ensilage d’herbe, 1,5 kg de foin et un seau de minéral 3/15/4.

Nicolas Goualan


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