A la demande des Cuma du secteur, le travail de six déchaumeurs à disques a été évalué sur des couverts de mélanges gélifs et sur du ray-grass, mardi dernier à Pleucadeuc.
« Certaines Cuma ont un projet d’achat d’un déchaumeur. Elles veulent un matériel capable de déchaumer après moisson, de reprendre un labour, de semer un couvert et de les défaire au printemps », explique Christopher Brachet, de la Fédération des Cuma. Il n’en fallait pas plus pour organiser une démonstration à Pleucadeuc, avec plusieurs déchaumeurs à disques. Des appareils L’abbé Rotiel, Amazone, Jean de Bru, Kverneland, Grégoire-Besson et Sky étaient à l’épreuve du terrain. Chaque outil a travaillé, à 10-12 km/h, sur des couverts de radis-phacélie, avec ou sans fumier préalablement épandu, puis sur un ray-grass pâturé. Les différences entre appareils portaient essentiellement sur le diamètre des disques et le type de rouleau à l’arrière.
Les agriculteurs présents avaient le loisir de juger le travail réalisé : maîtrise de la profondeur, régularité, nivellement, capacité de rappuyage, qualité du mélange terre-résidus ou du lit de semence. À l’issue de la démonstration, ils ont insisté sur l’importance d’avoir un bon dégagement pour pouvoir évacuer les résidus de végétation, sur la simplicité des réglages, sur l’efficacité du rouleau (rappuyage), sans oublier la nécessité d’avoir une puissance de traction adaptée. Sur la parcelle de Ray-grass, les déchaumeurs ont effectué un travail satisfaisant. « Si l’outil est bien réglé et que les disques ne sont pas usés, même sur sol sec et sur une vielle pâture comme à Pleucadeuc, ce type de matériel, en deux passages, peut faire du bon travail ». Une polyvalence qui peut s’avérer économe. Bernard Laurent