Après le label Viandes de France, né en février 2014, le label Fleurs de France a été officiellement lancé le 21 mai dernier par Stéphane Le Foll lors d’une visite au marché international de Rungis.
Un signe de reconnaissance destiné à identifier et valoriser la production française et permettre ainsi de la soutenir face à la concurrence internationale.
Un label soumis à un règlement d’usage
Le label Fleurs de France certifie l’origine française des bulbes, fleurs, plantes, arbustes et arbres. Il doit permettre de mieux identifier la production nationale et donner ainsi l’opportunité au consommateur de privilégier le savoir-faire français dans son acte d’achat. Les horticulteurs qui souhaitent s’engager dans la démarche de labellisation pourront le faire par internet. Ils doivent répondre à un certain nombre de conditions listées dans un règlement d’usage et peuvent être soumis à des contrôles pour en vérifier le respect. Au niveau financier, les bénéficiaires du label doivent s’acquitter d’une contribution comprise entre 25 et 50 € HT par an, en échange de supports de communication identifiant leurs produits en tant que Fleurs de France.
La Coordination rurale a expliqué son opposition à la mise en place de ce label, lui reprochant de n’être accessible « qu’à une infime minorité ». Ils arguent que la labellisation Fleurs de France est trop coûteuse et qu’elle repose « prioritairement sur des critères techniques et environnementaux ».