L’agriculture bretonne en cartes et en chiffres

Claire-Chevin-Philippe-de-Guenin-Francoise-Dauvier-draaf - Illustration L’agriculture bretonne en cartes et en chiffres

Agreste Bretagne vient de sortir l’intégralité de ses relevés et commentaires des secteurs agricoles et agroalimentaires régionaux. Accessible à tous en ligne. 

Mercredi 29 avril, la Draaf communiquait sur la sortie de l’Édition 2014 des Tableaux de l’agriculture bretonne (Tab), « reprenant toutes les données de l’année 2013, décalage de traitement oblige ». Traditionnel travail d’Agreste Bretagne de relevé et de diffusion statistiques pour suivre l’évolution du secteur de l’agriculture : nombre d’exploitations, d’actifs chefs d’exploitation ou salariés, répartition par filière de production… Et plus largement, des repères sur l’installation, les aides Pac, l’environnement, le foncier, les prix et les revenus. Sans oublier le secteur agroalimentaire, la forêt et la pêche… Adepte des documents dématérialisés, « plus économiques et plus écologiques », l’Administration a rappelé que l’ensemble des documents « et cartes » était « public et accessible en ligne », sur internet.

Emplois stables mais foncier à protéger

Si certains de ces chiffres 2013 mettent en lumière « les difficultés des filières animales, tendances lourdes et structurelles », Philippe de Guénin, entré dans ses nouvelles fonctions de directeur de la Draaf Bretagne au début du mois d’avril (au centre sur la photo, accompagné de Claire Chevin, à gauche, et Françoise Dauvier, du pôle Diffusion), soulignait depuis des signes encourageants. « Les choses évoluent. Il y a bien sûr le développement des tours de séchage dans un secteur laitier où on ne parle plus de beurre-poudre mais de crackage du lait, de segmentation à haute valeur ajoutée des protéines… Sur le créneau de la boulangerie et du sandwich, il y a du développement. En 2015, la production de volaille est en train d’être relancée. Il y a même de l’embauche… » Optimiste, le fonctionnaire expliquait même que globalement « l’emploi du secteur agricole et agroalimentaire breton est solide et stable. »

Sur la question du foncier, Philippe de Guénin paraissait plus inquiet. « 0,4 % des terres agricoles sont mangées chaque année, notamment par le périurbain. La Bretagne, sans massif montagneux ou forestier, compte beaucoup de villes et 13 % de sa surface en espaces artificiels. Des villes qui ont tendance à croître…  »  À ce rythme, « en 100 ans », nous aurons perdu la moitié du territoire agricole. « Heureusement, rapporte-t-il, la prise de conscience sérieuse des élus et les nouveaux outils comme la loi d’Avenir et les politiques des villes vont restreindre ce phénomène… » TD

Sur internet

agreste.agriculture.gouv.fr/en-region/bretagne/
draaf.bretagne.agriculture.gouv.fr/Publications-Agreste-Bretagne


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