Lait : L’« attentisme des acheteurs » face à une collecte en hausse

vache-lait - Illustration Lait : L’« attentisme des acheteurs »  face à une collecte en hausse

Après un léger mieux en janvier-février, le prix du lait est redescendu en mars.

Il était ainsi évalué à 300 €/1 000 L par Agreste, soit 90 €/1 000 L de moins qu’en mars 2014. Et Laurent Pinatel, porte-parole de la Confédération paysanne n’est pas optimiste sur un redressement des cours du marché du lait : « Avec un lait spot à 180 €/1 000 L, il est difficile d’imaginer que le prix du lait payé au producteur va rester au-dessus de 300 €/1 000 L. » Le pic de production du printemps, poussé par les bonnes conditions météo, est une des raisons de cette chute des prix. La collecte est donc en hausse en avril, premier mois de la sortie des quotas, même si, pour Giampaolo Schiratti, président de Syndilait, « elle reste inférieure de 1,5 % environ à celle de 2014 à la même époque ». D’après lui, cette prudence se comprend par la volatilité des cours de ces derniers mois. « Depuis la fin 2014, les prix ont commencé à baisser sous l’effet de for-
tes productions en Europe (+4,6 %) et surtout en Nouvelle-Zélande (+8,4 %) », continue-t-il.
L’Allemagne a terminé sa campagne en dépassement de 3,7 % (1 million de tonnes), les Pays-Bas et le Danemark ont été en situation « similaire de fort dépassement », d’après Agreste. La reprise de la collecte en France n’est pas pour faire remonter les prix, surtout dans un contexte où les autres pays produisent largement. Car il y a trop de lait sur le marché européen.


Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article