Salon de l’herbe et des fourrages

salon-herbe - Illustration Salon de l’herbe et des fourrages

Lors d’une intervention récente sur l’évolution des espèces, un scientifique attribuait l’extension des grands herbivores, il y a de cela plusieurs millions d’années, au développement de l’herbe sur la planète. « Un aliment de qualité médiocre », commentait-il. Des propos difficiles à entendre pour un éleveur qui sait qu’une herbe de qualité vaut une céréale pour un ruminant. Un kilo de MS d’herbe de printemps ne pèse-t-il pas autant en UFL qu’une orge, prise comme étalon de référence dans les tables d’alimentation des bovins ?
Mais il est certain que l’herbe consommée par les premiers ruminants n’affichait pas les mêmes qualités que les gras pâturages consommés par les vaches contemporaines.
Grâce à la sélection et aux méthodes culturales, l’herbe a perdu ce statut de plante ligneuse ingrate. Grâce à la main de l’homme, elle s’accompagne désormais de légumineuses qui enrichissent la ration protéinique des animaux. Grâce à la main de l’homme, l’herbe peut être complétée de fourrages riches comme le maïs et la betterave.
Pendant deux jours, le Salon de l’herbe et des fourrages étalera toute cette connaissance aux champs.[nextpage title= »Les allaitantes préfèrent le sec »]
Les vaches allaitantes en pleine lactation affouragées avec des fourrages secs ingèrent près de 800-900 g de MS de plus par jour que leurs congénères nourries avec de l’ensilage.

Et si les chercheurs sous-estimaient trop souvent l’ingestion des vaches allaitantes. C’est ce qui ressort d’une expérimentation menée au centre de la recherche agricole de Posieux en Suisse et qui corrobore les observations souvent faites par des éleveurs. Pourquoi cette différence ? Parce que les formules de prédiction sous-estiment souvent l’ingestion et ne prennent pas assez en compte à la fois la présentation de la ration et l’effet race.
Les chercheurs de l’Institut des sciences en production animale (IPA) d’Agroscope ont réalisé l’essai sur 36 vaches allaitantes suitées de races Angus, Limousin et issues du croisement entre Limousin et Red Holstein (F1) durant les quatre premiers mois de lactation. Un premier groupe de vaches a reçu une ration de foin et de regain ; le second un mélange de foin et d’ensilage d’herbe. Les deux rations de même concentration énergétique étaient distribuées à volonté.
Les vaches ayant reçu la ration sèche ont consommé 0,87 kg/j de MS de plus que celles de la ration humide à partir du deuxième mois de lactation et 0,76 kg de MS par jour de plus sur l’ensemble de l’essai.
D’abord très basse juste après le vêlage, la consommation augmente rapidement pour atteindre un pic entre la 7e et la 9e  semaine. Ensuite, les animaux ingèrent régulièrement moins de fourrage. L’évolution de cette ingestion peut être comparée à une courbe de lactation.
L’essai met également en exergue une différence importante entre races à partir du 2e mois de lactation. Les vaches de race Limousine ont con-sommé en moyenne 1,4 kg de MS de moins que les Angus et 2,3 kg de MS de moins que les F1. Cette plus faible capacité d’ingestion liée à la race est un phénomène connu dans la littérature.

[caption id= »attachment_926″ align= »aligncenter » width= »300″]allaitante Avec du sec, les vaches ne se mettent pas au régime sec, c’est le contraire.[/caption]

Effets sur les vaches et sur leurs veaux

En ce qui concerne l’évolution du poids des vaches, des différences ont été mises en évidence lors de l’essai. Si les vaches F1 nourries avec une ration sèche ont pris en moyenne 24 kg de plus que leurs semblables nourries avec de l’ensilage, aucune différence n’a été observée entre les deux groupes d’Angus. Cet effet s’est inversé chez les Limousines : les bêtes affouragées avec de l’ensilage ont pris en moyenne 15 kg de plus que celles affouragées au sec.
Toutes races confondues, il n’y a pas de différence significative entre le poids des veaux dont les mères ont été nourries avec la ration humide et celui des veaux dont les mères ont reçu la ration sèche. La production laitière des vaches n’ayant pas pu être mesurée, la valorisation des rations a été estimée à partir des prises
de poids des vaches et des veaux. Cette valorisation ne serait pas identique pour chaque race. Les Limousins semblent mieux valoriser la ration sous forme humide que sèche, alors qu’aucune différence n’apparaît chez les Angus. Chez les vaches F1, une ration humide serait valorisée sous forme de lait et profiterait davantage aux veaux qu’une ration sèche, transformée en gain de masse corporelle par la vache elle-même.[nextpage title= »Salon de l’herbe et des fourrages »]Produire une alimentation compétitive sur l’exploitation. Les 3 et 4 juin, le Salon de l’herbe et des fourrages, organisé à Nouvoitou (35), veut apporter des clés techniques et économiques aux éleveurs.

Le Salon de l’herbe de Nouvoitou devient le Salon de l’herbe et des fourrages. Une évolution que justifie Frédéric Bondoux, commissaire général : « L’Ouest est une zone d’élevage où les rations sont composées à parts égales d’herbe et d’autres cultures fourragères. Intégrer à notre salon les fourragères non prairiales, comme le maïs fourrage, la betterave fourragère, le sorgho, était nécessaire pour “coller” aux attentes et aux systèmes de production des agriculteurs de cette région. L’éleveur trouvera donc à Nouvoitou toutes les pistes pour fournir à son cheptel une alimentation à un rapport qualité/prix le plus compétitif ».
Pour autant, le concept de la manifestation reste inchangé : 40 ha dédiés aux démonstrations de matériels, aux collections variétales, aux essais culturaux et aux conseils personnalisés, organisés autour d’une allée unique de circulation.

Rencontres « Nutrition de la vache laitière »

Les Rencontres « Nutrition de la vache laitière » se tiendront durant les deux jours. Tarifs préférentiels « inscription en ligne » sur www.salonherbe.com incluant l’entrée au salon.
Un Breton en Nouvelle-Zélande
Témoignage, en association avec le magazine PLM, de François Tillard, un Breton installé depuis 15 ans en Nouvelle-Zélande. Cet éleveur supervise neuf exploitations laitières en tout herbe avec une production de 20 000 L/ha. Il témoignera sur ses orientations techniques spécifiques, le choix variétal, la gestion du parcellaire et des grands troupeaux. Mercredi 3 et jeudi 4 de 15 h 15 à 16 h 45.
Démarrage en lactation
Le docteur vétérinaire Delphine Ferré abordera les leviers autorisant un démarrage en lactation optimal. Cette praticienne formée à la méthode 4R au Québec est membre de la SNGTV. Elle expliquera pourquoi tout se joue autour du vêlage. Mercredi 3 et jeudi 4 juin  de 10 h 30 à 12 h.
Indicateurs de rentabilité
Alexis Watremez, ingénieur agronome et conseiller en gestion de troupeau et alimentation, donnera aux éleveurs des clés pour définir des indicateurs de rentabilité les plus pertinents, comme par exemple la marge sur coût alimentaire en système laitier intensif.

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De la graine à la ration

Les fourragères prairiales seront toujours éclairées de la graine jusqu’à la ration, en passant par la récolte et la conservation en « live ».
Pour ce qui concerne le maïs fourrage, le sorgho et la betterave fourragère, les visiteurs pourront découvrir tout ce qui se rapporte aux techniques culturales du travail du sol, à la pulvérisation au semis, mais aussi la conservation et la valorisation de la ration.[nextpage title= »Du côté des semenciers »]Les semenciers mettront en lumière leur offre élargie de semences de plantes fourragères, destinée à l’alimentation du troupeau. Petit tour d’horizon.

Barenbrug : RGH et pérennité

La présence de Barenbrug s’articulera autour de cinq thèmes, avec pour objectif de proposer des solutions technico-économiques aux éleveurs, autour des questions du pâturage, des légumineuses annuelles, des stocks et des protéines et des plantes à tanins. Le semencier présentera entre autres son nouvel RGH diploïde type italien, Barsenna, « hautement productif dont la pérennité est excellente, et le RGA Baridol tardif tetraploïde, productif, même en arrière-saison ».

Carneau : mélanges labellisés

Carneau présentera en conditions réelles, au sein de sa collection de micro-parcelles, sa nouvelle gamme de mélanges fourragers courte et moyenne durées Herbextra. Toujours côté nouveautés, on notera l’arrivée de Carolus, RGA diploïde intermédiaire, au rendement très bien réparti sur l’année. Autre innovation : un RGI alternatif tétraploide (Bendix), résistant aux maladies et très productif. Enfin, la lumière sera faite sur le dactyle 1/2 tardif Caius, très productif avec une excellente appétibilité.

Caussade : prairie à faible coût

Le semencier proposera des solutions pour le Grand-Ouest pour des prairies à la fois performantes, riches en protéines, pour un faible coût/ha. Dans ce cadre, six mélanges seront présentés: Triflo’Herb (trèfles d’Alexandrie, de Perse, incarnat et vesce commune), Prote.Mix (pois fourrager, vesce commune d’hiver), Clari.Mix (vesce commune, vesce de Narbonne et pois fourrager), Prompt’Herb (RGI, trèfle vésiculeux, trèfle squarrosum, trèfle incarnat), Legumin’Herb H (très blanc nain, trèfle blanc géant, trèfle hybride, trèfle violet), Legumin’Herb S (trèfle hybride, luzerne, lotier, sainfoin, trèfle blanc).

Eliard : les trèfles en mélange

Eliard mettra l’accent sur deux nouveaux mélanges pour prairies, de pérennité 6-12 mois : Adriatik et Artik. Composé de trèfles et de RGI alternatif diploïde, Adriatik est rapidement productif sur deux coupes. Riche en MAT, grâce à l’association de plusieurs trèfles (flèche, squarrosum, incarnat, balansa),  il est aussi bénéfique aux cultures suivantes en restituant l’azote et en améliorant la structure du sol.

Jouffray-Drillaud : efficacité alimentaire

Jouffray-Drillaud détaillera son panel de solutions pour optimiser l’efficacité alimentaire des rations à base de fourrages produits à la ferme – de l’innovation variétale jusqu’à la conservation, en passant par la récolte et l’entretien des prairies. La luzerne sera également au cœur des préoccupations, avec des vitrines variétales, des conseils culturaux, de récolte et de conservation du fourrage. Une conférence sur le thème de la culture et la valorisation de cette légumineuse sera animée par des experts de la question sur les deux jours.

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LG : Excitant des prairies pâturées

LG – Semences Hybrides et Fourragères évoquera la ration de base des élevages bovins. Les spécialistes du semencier présenteront, pour la première fois dans l’Ouest, les nouvelles variétés de plantes fourragères prairiales et de maïs fourrage. Dans la famille RGA, on notera l’arrive de Byzan, tardif tétraploïde, productif et excellent face aux rouilles et de Bantou, demi-tardif diploïde, généreux et riche en sucres. Deux nouveaux RGI arrivent également au catalogue. Enfin, chez LG, on parlera aussi chicorée, avec Choice, l’excitant des prairies pâturées, nouveaux mélanges élites pour fauche et pâture.

OH Semences : les prairies multi-espèces

Les mélanges suisses OH, grâce à des associations graminées et légumineuses très riches en énergie et en protéines permettent à l’éleveur une meilleure valorisation de la ration et assurent une alternative positive aux achats de matières premières. Spécialiste en mélanges pour prairies multi-espèces, le semencier mettra l’accent sur ses mélanges suisses et leur capacité à répondre aux attentes des éleveurs, quels que soient leurs exigences et leurs modes d’exploitation.

RAGT : RGI, le retour en force

En 2015, RAGT Semences lance la variété de ray-grass d’Italie Maggyl. Cette variété diploïde non alternative constitue l’offre premium de la marque. Elle est issue du dernier programme de sélection de RAGT 2n et apporte un gain significatif en termes de rendement. Le semencier renforce aussi son offre « fourragères » en dévoilant une nouvelle offre mélanges : des mélanges « graz » voués au pâturage ; des mélanges « stox » adaptés à la fauche et aux formes conservées ; les mélanges « mix » sont, quant à eux, des solutions  permettant toutes les utilisations.

Semences de France : Prairiescope pour choisir

Semences de France présentera son nouvel outil d’aide au choix de semences fourragères. Une fois l’application installée, le Prairiescope est consultable avec ou sans connexion Internet. Il suffit alors de renseigner un certain nombre de critères, comme les conditions pédoclimatiques, l’utilisation du fourrage, l’atelier concerné ainsi que la pérennité envisagée, pour obtenir les meilleurs choix variétaux. Semences de France présentera également Pastor, première variété de trèfle violet inscrite au catalogue, sélectionnée spécialement pour la pâture.

Schweizer : 175 ans de mélanges suisses

Le spécialiste des mélanges fourragers et d’intercultures fête ses 175 ans d’existence en 2015. Éric Schweizer SA présentera son choix de mélanges fourragers labellisés ADCF, qui garantit la qualité des semences – en conventionnel et en biologique. Les spécialistes du semencier aborderont, avec les visiteurs, les questions se rapportant au rapport protéine/énergie, à l’amélioration de la teneur en protéines et en minéraux des graminées, l’augmentation de la capacité d’ingestion, la souplesse d’utilisation et l’économie d’engrais azotés grâce aux légumineuses.[nextpage title= »Du côté des machines »]De nombreuses démonstrations auront lieu sur le site.

Krone, andaineur Swadro TC 880

[caption id= »attachment_929″ align= »aligncenter » width= »300″]krone-andaineur-swadro-tc-880 Krone andaineur Swadro TC 880[/caption]

Monosem présente un semoir à maïs « concept » NG Plus – 8 rangs repliable regroupant les meilleures technologies de la marque : Twin-Row Sync-Row (implantation en double ligne, offrant des gains de rendement, adaptée aux cueilleurs traditionnels et impactant la pression en adventices) ; roue de plombage en aluminium avec bandage inox et amortisseur Monoshox®.eu (absorbant les secousses pour une mise en terre optimale à vitesse élevée) ; régulation hydraulique Seed-Drive (permettant d’ajuster la densité de semis, en continu, depuis la cabine du tracteur).

Kuhn, nouvelles faucheuses à disques

[caption id= »attachment_930″ align= »aligncenter » width= »300″]kuhn-nouvelles-faucheuses-a-disques Kuhn, nouvelles faucheuses à disques[/caption]

3 nouveaux modèles de faucheuses font leur apparition : GMD 240, GMD 280 et GMD 310. Leur désignation indique la largeur de travail (2,40 m – 2,80 m et 3,10 m). Elles se distinguent par de nombreuses évolutions :
– Nouveau cadre d’attelage et nouveau châssis de liaison vers le groupe de fauche.
– Nouvelle fixation du porte-disques qui est relié au carter de renvoi et au raidisseur arrière.
– Ossature  de toile renforcée.
– Confort de travail accru par la mise à disposition d’un équipement qui permet de replier la machine pour le transport sans descendre du tracteur.

Pöttinger, remorques autochargeuses

[caption id= »attachment_931″ align= »aligncenter » width= »300″]pottinger-remorques-autochargeuses Pöttinger, remorques autochargeuses[/caption]

La gamme des remorques de grande capacité Jumbo devient encore plus performante et efficace : le nouveau pick-up 2360 Superlarge permet à Pöttinger d’augmenter encore les performances de ses remorques ensileuses. Ainsi, ces remorques s’adaptent parfaitement aux performances des combinaisons de fauche avec tapis groupeurs et des andaineurs très larges. Les vis de recentrage latérales de ces nouveaux pick-up alimentent le rotor de manière régulière et sur toute sa largeur. Ainsi, tous les couteaux subissent les mêmes contraintes au service de la qualité de coupe.

Lely, combiné presse et enrubannage

[caption id= »attachment_932″ align= »aligncenter » width= »205″]lely-combine-presse-enrubannage Lely, combiné presse et enrubannage[/caption]

La presse-enrubanneuse Lely Welger RPC 245 Tornado innove avec un processus de ramassage du fourrage jusqu’à son enrubannage assuré grâce à un système unique : le carrousel horizontal. Ce combiné est le plus compact du marché (L=5,85 m). Ses deux caméras positionnées à des angles de vue différents permettent à l’utilisateur de visualiser le travail effectué sur la table d’enrubannage. La presse est équipée d’un pick-up extra large sans chemin de cames de 2,25 m. La trappe anti-bourrage autorise des vitesses d’avancement élevées en plein champ.

Kubota, tracteurs

[caption id= »attachment_933″ align= »aligncenter » width= »300″]kubota-tracteurs Kubota, tracteurs[/caption]

Kubota présentera en dynamique sa nouvelle gamme de tracteurs M7001. Disponibles en trois déclinaisons de puissance (130 cv, 150 cv et 170 cv), ils sont équipés d’un moteur Kubota 4 cylindres de 6,3 L. Ces nouveaux tracteurs disposent de l’empattement le plus large du marché (2,7 m), d’une cabine spacieuse et confortable. Le relevage peut soulever 9 tonnes à l’arrière et 3,5 tonnes à l’avant. L’ordinateur de bord, équipé d’une console Isobus Iso Match Tellus vient encore accroître le niveau de confort et d’efficacité du travail.

Kverneland, andaineur double rotor

Le nouvel andaineur double rotor 9580C à andainage central sera au travail. Avec sa largeur de travail variable (7 à 8 m), sa came plane de grand diamètre, ses bras coudés pour une formation d’andain régulière et son châssis Terralink, il offre une qualité de ramassage excellente, dans le respect de la surface de la parcelle à récolter.

[caption id= »attachment_934″ align= »aligncenter » width= »300″]kverneland-andaineur-double-rotor-vicon-faneuses-portees Kverneland andaineur double rotor et Vicon faneuses portées[/caption]

Vicon, faneuses portées

Les visiteurs pourront juger de la performance au travail des faneuses portées Fanex 804, équipées de huit rotors à cinq bras, dont la largeur de travail est de 8 m. La qualité de fanage est optimale, de par le petit diamètre des rotors. Soulignons la possibilité de travailler, même les rotors repliés.

Valtra, tracteurs série T équipée du poste de conduite inversé

[caption id= »attachment_936″ align= »aligncenter » width= »300″]valtra-tracteurs-serie-t Valtra, tracteurs serie T équipée du poste de conduite inversé[/caption]

Valtra présentera en démonstration, la nouvelle génération de série T avec le poste de conduite inversée. Les avantages de cette innovation : des économies : de temps, avec des manœuvres simplifiées et de carburant, avec une absence de chevauchement lors de la fauche. Mais aussi un plus grand confort de conduite, avec un siège offrant une position plus naturelle et une sécurité accrue, grâce à la vue plus dégagée sur l’outil au travail. Les tracteurs de la quatrième génération de Série T sont proposés de 150 à 250 ch.[nextpage title= »Où sont les protéines ? »]Les cultures fourragères et prairies assurent environ 85 % des besoins en protéines des ruminants. Et en volume, ce sont bien les prairies temporaires et permanentes qui produisent l’essentiel des protéines consommées par les ruminants : 80 % du total de la matière azotée totale (MAT). Et entre autres les prairies temporaires qui affichent un taux moyen de MAT de 12 % à comparer à une luzerne (15 % de MAT) et à un trèfle violet (14 %). Une association ray-grass-trèfle dose bien souvent 14 % de MAT.
La proportion de protéines peut être accrue par la sélection génétique et l’évolution des techniques de récolte. Dans un cadre plus global, les légumineuses fourragères ou les associations constituent des voies idéales pour combiner l’autonomie protéique et une faible consommation en énergie fossile ; de plus, les prairies permettent une forte immobilisation du carbone.

 


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