Défi Géniss’ : des repères pour les éleveurs

defi-geniss-triskalia-2015 - Illustration Défi Géniss’ : des repères pour les éleveurs

Conduite des génisses Près de 200 producteurs de lait se sont déplacés aux réunions techniques Défi Géniss’, orchestrées par l’équipe nutrition bovine de Triskalia, les 16, 17 et 18 juin 2015. Au programme de ces journées organisées dans 5 exploitations différentes en Bretagne : productivité, longévité et économie.

De la maîtrise sanitaire au logement des animaux tout en passant par l’alimentation, les phases clés de l’élevage de la génisse ont été analysées par les vétérinaires, techniciens et partenaires de Triskalia qui ont privilégié une répartition en groupes pour chaque atelier, afin de faciliter les échanges. Des ateliers étroitement liés aux 3 stades physiologiques de la génisse : de la naissance au sevrage, du sevrage à l’Insémination Artificielle (IA) et de l’IA au vêlage.

[caption id= »attachment_1979″ align= »aligncenter » width= »300″]Bovin croissance est intervenue sur la morphologie des génisses Bovin croissance est intervenue sur la morphologie des génisses chez Laurent Le Faucheur, à Goudelin (22).[/caption]

Un sevrage à 90 kg en 9 semaines

200 g de GMQ (Gain moyen quotidien) supplémentaires au sevrage représentent 500 litres de lait par vache sur les 3 premières lactations. En parallèle, le taux de perte des veaux les 2 premiers mois de vie reste significatif en Bretagne (plus de 12 %). C’est dire l’importance du démarrage de la future laitière… À commencer par la préparation de la mère pendant le tarissement et la gestion du vêlage ! « On peut rater un veau dès sa naissance » ont précisé les vétérinaires, qui ont également souligné l’importance de la prise colostrale, de l’alimentation de suite et du logement.

Une insémination à 400 kg ou 15 mois

Autant booster les croissances jusqu’à 6 mois est incontournable, autant privilégier une croissance qualitative et régulière après 6 mois est essentiel. L’objectif est de ne pas développer des génisses trop grasses et ainsi pénaliser la qualité de la mamelle qui comportera alors moins de tissus sécréteurs… Le rationnement des animaux devra ainsi permettre des croissances de 750 à 800 g par jour et respecter un équilibre entre UF et PDI. Un GMQ modéré avant l’IA favorisera la reproduction au même titre qu’une absence de stress et de transition alimentaire (mise à l’herbe, par exemple) au moment de l’insémination. Il faut donc bien suivre ces croissances via l’outil Gadéliascorus par exemple.

Un démarrage en lactation à 580 kg

Un GMQ modéré, c’est une façon de limiter le gras dans la mamelle mais aussi de réduire les problèmes métaboliques en début de lactation. En visant un vêlage à 24 mois, il faudra soigner la fin de la gestation des génisses en prévoyant 3 semaines de préparation : une alimentation spécifique pour la santé de la vache et du veau après vêlage et  pour préparer le début de lactation.

[caption id= »attachment_1978″ align= »aligncenter » width= »241″]Démonstration de drenchage à Pleyben Démonstration de drenchage à Pleyben (29) par Hélène Commeil, vétérinaire bovin Triskalia.[/caption]

Les éleveurs sont ainsi repartis avec des repères technico-économiques précieux pour réussir cette période clé de l’atelier lait. L’équipe nutrition bovine Triskalia remercie les éleveurs qui ont ouvert leur porte : l’EARL des Quatre vents, à Plouyé (29), Laurent Le Faucheur, à Goudelin (22), le Gaec de Brocéliande, à Guilliers (56), le Gaec du Bois Raud, à la Grée-Saint-Laurent (56) et l’EARL de Ménez Guen, à Pleyben (29). Pour plus de renseignements, vous pouvez contacter votre technicien conseil en nutrition et lait Triskalia. Carole Perros / Triskalia


Tags :
Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article