Le Gouessant : La coopérative soutient ses éleveurs

jean-charles-oisel-directeur-cooperative-le-gouessant-patrick-fairier-president - Illustration Le Gouessant : La coopérative soutient  ses éleveurs

La coopérative Le Gouessant affiche un chiffre d’affaires en baisse mais un résultat net en progression grâce aux filiales. Plus de la moitié du résultat va être distribué aux adhérents afin de soutenir leur revenu.

« Nous dégageons un bon résultat cette année notamment grâce aux filiales et à l’arrêt de certaines qui étaient déficitaires. Le résultat est positif mais pas satisfaisant au vu des productions en crise. Nous allons distribuer plus de la moitié du résultat de la coopérative aux adhérents dont les productions sont touchées par la crise », indique Patrick Fairier, président de la coopérative Le Gouessant, lors de la présentation du bilan 2014. Le chiffre d’affaires du groupe (coopérative + filiales) s’élève 566 millions d’euros, en retrait de 70 millions d’euros par rapport à 2013. « Les difficultés de la production porcine, le retrait de la coopérative du marché poulet export, la faiblesse du cours des œufs et la volatilité du prix des matières premières sont les principales causes de cette baisse du chiffre d’affaires », précise Jean-Charles Oisel, directeur de la coopérative.

Défendre le revenu des adhérents

Le résultat net du groupe de 7,54 millions d’euros est supérieur à celui de l’année passée, malgré un chiffre d’affaires en baisse. « Depuis plusieurs années, nous recherchons la valeur ajoutée et non le volume. Le chiffre d’affaires qui baisse et le résultat net qui augmente en sont la preuve », explique le directeur. Le résultat net de la coopérative va permettre le versement de ristournes s’élevant à un total de 1,5 million d’€ au titre de l’exercice 2014. « Cela illustre cette volonté que nous avons de défendre le revenu de nos adhérents. En production porcine, cette ristourne représente 3 €/t d’aliment. Elle vient s’ajouter à la prime d’un euro par porc commercialisé via le marché au cadran et à l’aide “spécial crise” sur l’aliment charcutier. Au final, le soutien de la coopérative s’élève à 9 €/t d’aliment », souligne le président.

Leader français de l’aliment aquacole

La coopérative a commercialisé 857 000 tonnes d’aliment, en baisse de 4,8 % par rapport à 2013. « L’aliment bovins est en progression, le volume en pondeuses reste stable, l’arrêt du poulet export au sein de la coop affecte de 4 % le tonnage total. » L’année 2014 enregistre une baisse de 6 % sur les aliments en production porcine.
Tirés par les marchés export, les aliments aquacoles enregistrent une progression de 15 %. « Nous sommes le 1er fabricant français de ce type d’aliments. C’est une belle activité, dure à mettre en place et avec une fabrication très complexe. Cette technicité nous permet d’améliorer les aliments porc, volaille et bovin », affirme le président. Par ailleurs, les activités productions végétales et pomme de terre se portent bien. Cette dernière est stable en quantité avec une production de 21 000 t. L’achèvement de la ligne de cuisson à l’usine de transformation des légumes à Lamballe (22) va permettre de répondre à la demande croissante en pomme de terre cuite et pré-cuite à destination des traiteurs. Nicolas Goualan


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