Aujourd’hui, l’agriculture biologique se développe très bien mais reste timide au niveau de la communication, déclare Yannick Blanchard, agriculteur et président de la commission bio pour Coop de France Ouest. Le printemps bio qui dure jusqu’au 15 juin est un très bon moyen pour communiquer sur la production biologique auprès du grand public. « Pour la première fois cette année, nous organisons la semaine de la coopération agricole. Par ce biais, nous souhaitons présenter et faire mieux connaître le bio et son développement au sein des coopératives de l’Ouest, mais aussi démontrer le dynamisme et l’engagement des coopératives dans le développement et la structuration du bio, dans toute sa diversité. » 70 % du chou-fleur bio part à l’export L’exploitation légumière de Philippe Reveillard, à Saint-Suliac (35), illustre bien l’importance de la coopérative en termes d’accompagnement des producteurs, de garantie du respect des exigences du cahier des charges. Elle permet aussi de sécuriser la production et les producteurs par l’organisation en filière. « Je me suis converti à la bio en 1996. Pour le chou-fleur, notre culture première nous avions déjà une pratique bio. Nous avons décidé naturellement de travailler avec la marque Prince de Bretagne, car nous avons des volumes qui doivent intégrer les circuits longs », raconte Philippe Reveillard. Aujourd’hui, sur son exploitation de 70 ha, il produit principalement du chou-fleur, de la pomme de terre et du poireau. Jean-Jacques Le Bris, président de la commission bio du Cerafel donne quelques chiffres : « Sur 2014, ce sont 14 000 t de légumes bio qui ont été commercialisés sous la marque Prince de Bretagne qui regroupe 3 coopératives : Terres de Saint-Malo, l’UCPT et la Sica Saint-Pol. 70 % de notre production de chou-fleur est destinée à l’export principalement en Angleterre et en Allemagne. Sans ces marchés il serait difficile d’écouler…
Les coopératives développent et structurent le bio