Pour sa première réunion à la tête du Conseil agricole, le Luxembourg a souhaité recueillir les avis des États membres sur la renationalisation possible des autorisations d’utilisation d’OGM dans l’Union européenne.
Le Luxembourg, qui vient de prendre pour six mois les rênes du Conseil agricole, a présidé sa première réunion des ministres de l’Agriculture des Vingt-huit, à Bruxelles, le 13 juillet. Principal sujet de cette réunion : la proposition de la Commission européenne visant à laisse la liberté aux États membres d’interdire l’utilisation sur leur territoire d’OGM destiné à l’alimentation humaine et animale autorisée au niveau communautaire. Les ministres de l’Agriculture des Vingt-huit ont, dans leur grande majorité, affiché beaucoup de scepticisme face à cette proposition. Les délégations ont remis en cause la sécurité juridique du dispositif proposé par Bruxelles notamment sa compatibilité avec les règles du marché unique et de l’Organisation mondiale du commerce. Il a été demandé au service juridique du Conseil de mener une étude en profondeur de ce texte avant la poursuite éventuelle des discussions.
Nouvelles mesures d’urgence en fruits et légumes
La Commission européenne a également dressé un état des lieux de l’évolution du marché, et en particulier, de l’impact de l’embargo russe, qui vient d’être prolongé. Le commissaire européen Phil Hogan prépare de nouvelles mesures pour venir en aide au secteur des fruits et légumes affectés par l’embargo russe sur les produits agroalimentaires européens « afin de limiter le risque de perturbation du marché ».