Les établissements Hervé Huon organisaient une ferme ouverte pour faire découvrir au visiteur une installation en 2 x 20 simple équipement.
Les exploitations laitières s’équipent pour gagner en confort de travail. Au Gaec Guéguen-Le Goff, à Ploumoguer, le choix du matériel en salle de traite s’est porté sur une installation en simple équipement. « L’objectif est de traire seul les 100 vaches laitières de l’exploitation », explique Stéphane Guéguen, associé avec son frère et son oncle en lait et production porcine. « Le bâtiment accueillant les génisses a reçu la nouvelle salle de traite et le parc d’attente s’est fait dans l’ancienne salle. Plusieurs options se sont ouvertes à nous, avec notamment un rallongement de la 2 X 8, pour passer à 12 ou 14 postes, mais l’objectif de temps de traite n’était pas respecté. Pas de robot non plus, car je souhaite garder un contact avec mes vaches. Je me suis donc intéressé aux installations en simple équipement, plus commodes et plus abordables », raconte l’éleveur. Coût de l’installation au total : environ 100 000 €.
Vue dégagée
L’ancienne salle de traite de 12 m de long a donc été modifiée pour atteindre 20 m. « La stalle en épi à 35° a laissé place à une installation en traite par l’arrière à 50°, avec 2 x 20 postes en simple équipement. Ce qui me plaît : la visibilité des mamelles quand les vaches ne sont pas branchées, car pas de tuyaux. Le nettoyage s’en trouve facilité. Le quai haut permet aussi d’avoir les mamelles en face des yeux », explique Stéphane Guéguen. Des petits détails qui simplifient le travail. Les vaches sont traites à une cadence de 100 vaches à l’heure, le nettoyage prend lui un bon quart d’heure. Démarrée tôt, la traite est terminée à 8 h chaque matin.
Les installations en simple équipement soulagent le poids de la griffe. « Quand une vache a donné son lait, il suffit de saisir la griffe et de se retourner. La fonction de démarrage rapide lance automatiquement la pulsation et la traite. Pas de manipulation autre que le faisceau trayeur à prévoir, si ce n’est la mise en route du chien électrique automatique », note Jean-Paul Baene, inspecteur des ventes chez GEA Farm Technologies. « Pour le con-fort, j’apprécie aussi le poids supporté par le bras. Je me sens moins fatigué à traire 100 vaches aujourd’hui que 80 avec l’ancien équipement », conclut l’éleveur. Fanch Paranthoën