Des aides aux agriculteurs pour la qualité de l’eau du Blavet

comite-agricole-baud-blavet-qualite-eau - Illustration Des aides aux agriculteurs pour la qualité de l’eau du Blavet

Nitrates, phosphore et pesticides pour l’Ével, bactéries pour le Riant. Le syndicat de la vallée du Blavet propose des diagnostics aux agriculteurs pour protéger l’environnement.

« Notre volonté est d’obtenir des résultats sur la qualité de l’eau. Nous serons jugés sur nos résultats. Ne laissons pas les autres prendre des décisions à notre place ». Jean-Pierre Le Ponner, vice-président agricole du syndicat du Blavet rappelle les enjeux à ses collègues agriculteurs. Mieux vaut anticiper plutôt que de se laisser imposer des lois draconiennes.

[caption id= »attachment_7842″ align= »aligncenter » width= »300″]Le territoire de la vallée du Blavet s'étend sur 50 communes Le territoire de la vallée du Blavet s’étend sur 50 communes.[/caption]

Des diagnostics individuels d’exploitation, financés par le syndicat sont donc proposés pour accompagner les agriculteurs dans leur changement de pratiques. « L’objectif est d’accompagner 280 agriculteurs sur l’ensemble du territoire et notamment sur les bassins versants de l’Ével et du Riant, classés prioritaires, sur les 5 années du programme ».

En pratique

Un prédiagnostic d’une demi-journée est effectué  par la technicienne du syndicat de la vallée du Blavet. Si l’agriculteur souhaite poursuivre avec un diagnostic plus complet, il choisit le prescripteur qui interviendra. Deux solutions s’offrent à lui : réaliser un diagnostic simple traitant d’une problématique précise, accessible aux agriculteurs de l’Ével, du Riant et de la zone Natura 2000, ou effectuer un diagnostic complet, traitant d’un changement global de l’ensemble des pratiques, accessibles à tous les agriculteurs du territoire de la vallée du Blavet. Le plan d’action est suivi pendant deux ans. L’agriculteur peut se retirer de la démarche à tout moment.

Améliorer les techniques

Le diagnostic est un outil d’aide à la décision qui aborde l’ensemble des activités de l’exploitation. « Il permet de revenir sur les pratiques de fertilisation et de protection des cultures, en collaboration avec un technicien choisi par l’agriculteur. La conduite du troupeau et la gestion des effluents sont également abordées ». Ces diagnostics permettent de faire le lien avec des dispositifs d’aides proposés par le syndicat : mesures agroenvironnementales et climatiques (MAEC), formations, contrats d’engagement annuels pour tester certaines pratiques comme le désherbage alterné du maïs ou l’association d’espèces, journées d’échanges et de démonstration et enfin, la plantation de haies et la mise en place de talus. Bernard Laurent


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