La chute des prix ne freine pas les productions animales européennes


production-animale-europeenne-prix - Illustration La chute des prix ne freine pas les productions animales européennes


Les prix des matières premières laitières sont désormais stabilisés dans l’UE, mais des baisses pourraient encore se faire ressentir à court terme, indique la Commission européenne dans ses perspectives d’automne 2015, publiées le 7 octobre. Dans le secteur laitier, malgré les faibles prix, la collecte laitière de l’UE devrait augmenter légèrement de 1 % en 2015 par rapport au niveau de 2014 et une hausse plus importante (+1,7 %) est attendue pour 2016, estiment les experts bruxellois. Des augmentations importantes sont prévues aux Pays-Bas (+600 000 t), en Irlande (+500 000 t), en Pologne (+200 000 t), au Royaume-Uni (+150 000 t), en Espagne et au Danemark (+100 000 t chacun) alors que la production devrait reculer dans les deux principaux pays producteurs de lait, l’Allemagne et la France (-150 000 t chacun environ).
Malgré la chute des cours, la production ne devrait donc pas réellement reculer.

Production de viande de hausse

La baisse des prix des produits laitiers a des conséquences sur la viande bovine avec une augmentation des abattages de vaches. Résultat : la production de viande bovine de l’UE sur la première moitié de 2015 a augmenté de 3,4 % par rapport à l’année précédente. Sur 2015, la production pourrait augmenter de 2 % au total. Et pour 2016, c’est une nouvelle hausse de 0,6 % qui est prévue. Malgré cette tendance, les prix restent fermes, au-dessus de leur niveau des années précédentes, note la Commission.
 De manière générale, tous les secteurs de la viande devraient confirmer en 2015 la reprise de la production déjà observée en 2014. Dans le porc, malgré une baisse des prix, les abattages ont augmenté de 3,9 % au cours du premier semestre de 2015 et s’ils ralentissent depuis, la production devrait quand même progresser de 2,7 % sur l’année et de 0,5 % en 2016.
Situation similaire dans le secteur de la volaille, où l’augmentation de la production pourrait atteindre environ 2,6 % en 2015 par rapport à 2014. La croissance devrait se poursuivre en 2016, mais à un rythme moindre.


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