Le syndicat mixte des bassins versants du Jaudy-Guindy-Bizien se réjouit de la sortie du Guindy du contentieux. Le Jaudy et le Bizien ne sont pas loin de passer sous la barre des 50 mg de nitrate/L qui leur permettrait aussi de sortir du contentieux.
Le comité de pilotage du Syndicat mixte des bassins versants du Jaudy-Guindy-Bizien et des ruisseaux côtiers s’est réuni le 15 décembre à Trélévern pour réaliser un point sur l’état d’avancement du contrat territorial 2014-2018. « Nous allons faire un état de l’avancement des différents domaines permettant la reconquête de la qualité de l’eau et des milieux aquatiques : zones humides, continuité écologique, MAEC, bocage, agriculture, cours d’eau, accompagnements des collectivités et du grand public… », introduit Germain Sol-Dourdin, président du Syndicat mixte.
1 260 ha contractualisés en MAEC en 2015
« Dans le cadre de la campagne 2015 du projet agro-environnemental et climatique (PAEC), nous mettons en place des contrats MAEC (mesure agro-environnemental et climatique) avec les agriculteurs. Les MAEC constituent un des outils majeurs du 2nd pilier de la Pac », explique Sylvain Le Floc’h, conseiller agronomie à la Chambre d’agriculture. Cette première année est très encourageante, 1 260 ha ont déjà été contractualisés dans les différentes MAEC proposées (ruminant, monogastrique, bio, bocage, zones humides, phytos).
5 000 ha de zones humides inventoriées
Concernant les zones humides, tous les inventaires terrain ont été réalisés mais certaines communes n’ont pas encore fini de valider ces inventaires. « Au total, nous avons inventorié 5 000 ha de zones humides sur le secteur du syndicat mixte des bassins versants du Jaudy-Guindy-Bizien. Entre 2011 et 2013, 78 ha de zones humides ont été restaurées pour un budget de 440 000 € », déclare Samuel Gautier, technicien en charge des zones humides. Guy Conan, vice-président du syndicat, affirme sa volonté de poursuite du travail engagé sur les bassins versants avec la Chambre d’agriculture et notamment son conseiller terrain Sylvain Le Floc’h. « Pour les 700 agriculteurs concernés par les bassins versants, il est important d’avoir un contact connu. » Avec la levée du contentieux sur le Guindy, Guy Conan aimerait trouver des solutions pour aménager le seuil des 140 unités d’azote à l’hectare. « Les parcelles sont sous-fertilisées et cela s’en ressent fortement sur les rendements. » Nicolas Goualan