Bonnes nouvelles

 - Illustration Bonnes nouvelles

Si, si, vous avez bien lu : « Bonnes nouvelles », avec un « s » s’il vous plaît. Ce « s » qui porte en lui l’addition, sinon la multiplication. Car une bonne nouvelle ne vient jamais seule… Depuis la semaine dernière, il n’y a qu’à voir la mine déridée des agriculteurs : une vraie renaissance sur leur tracteur. Un rayon de soleil, un ciel bleu, il n’y a rien de mieux pour le moral.

Encore une fois, les bonnes nouvelles ne viennent pas d’où on les attend. La nature aussi imprévisible qu’elle paraisse est en fait bien prévisible. Après la pluie vient toujours le beau temps. Et tout agriculteur sait, qu’à un moment ou un autre, il peut compter sur la nature pour remplir greniers et granges.

Allumé par la France, le soleil a également brillé sur Bruxelles cette semaine. Après les grosses rafales hivernales obligeant l’élevage à se barricader derrière portes et fenêtres, la Commission a sorti l’article 222 sur le balcon. Une première. Cet article de gros calibre peut en effet être sorti de derrière les fagots quand l’Europe agricole affronte des « périodes de déséquilibre graves sur les marchés ».

Le 222 à Bruxelles pour redonner des couleurs au prix

Pendant six mois, les organisations de producteurs et les interprofessions pourront tenter de redonner des couleurs aux prix en actionnant certains outils de régulation. Reste à présent à savoir qui de la maîtrise de la production ou du stockage de la surproduction l’emportera. Ou peut-être ni l’une, ni l’autre.

Sans ralentissement de l’appareil de production, un stockage massif des surplus agricoles pourrait réserver quelque douche froide à l’ouverture des frigos. À moins que la Russie, portée par l’enthousiasme d’un succès spatial russo-européen sur Mars, décide de fêter le 19 octobre 2016 en rouvrant ses frontières au cochon européen. Autrement dit, demandez la planète rouge, vous décrocherez peut-être la Lune…


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