Les économies d’énergie seront indispensables pour améliorer la compétitivité économique des élevages. Les références disponibles évoquent des possibilités d’économies importantes, notamment sur le poste «chauffage» qui représente, à lui seul, 46 % des consommations énergétiques d’un élevage de porcs. Pour tous les bâtiments chauffés, une amélioration de l’étanchéité et de l’isolation permet de gagner en autonomie énergétique par le biais d’une consommation de chauffage réduite, et souvent d’une amélioration des indices de consommation. La rentabilité de certains investissements est rapide dans les bâtiments vétustes. Les échangeurs thermiques s’avèrent très efficaces en production avicole.
Des consommations de gaz réduites de plus d’un quart sont observées avec des performances d’élevage supérieures. Le système se développe aussi en production porcine, où les gains potentiels peuvent être intéressants en post-sevrage notamment. De nombreuses innovations apparaissent et sont appelées à se développer. Citons les ventilateurs économes avec des consommations électriques réduites, la niche intelligente en post-sevrage porc… Nous vous proposons des témoignages d’éleveurs de porcs, de volailles et de veaux de boucherie sur ces différents thèmes dans les pages suivantes.
Articles du dossier
- De la laine de verre soufflée, à plat dans les combles de la porcherie
- Un échangeur d’air dans chaque salle de post-sevrage
- La niche pour un confort optimal du porcelet et de la truie
- Le polyuréthane isole les poulaillers anciens
- Poulaillers : Un petit échangeur qui ne manque pas d’air
- Veaux : une ventilation moins gourmande en énergie
- Un élevage de veaux proche de l’autonomie