Les poulaillers équipés d’échangeurs de chaleur abaissent les consommations de chauffage et contrôlent l’hygrométrie pour une ambiance améliorée.Une bonne ventilation des bâtiments avicoles induit forcément un renouvellement d’air plus frais en entrée, plus marquée en hiver. « L’hiver dernier, avec une température extérieure mesurée à -3 °C, et de 30 °C à l’intérieur du bâtiment, l’entrée d’air se faisait à 27 °C avec des échangeurs à 50 % de leur capacité », se souvient José Percher, aviculteur installé à Nueil-sur-Layon (49). Producteur de poulet de chair, son outil de production est composé d’un ancien bâtiment de 600 m2 datant de 1982 et de 2 poulaillers récents sortis de terre il y a 1 an et demi, et équipés d’échangeurs de chaleur.Des poulets bien répartisSur chaque poulailler, les 5 échangeurs disposés en quinconce diffusent l’air extérieur neuf réchauffé. Le producteur apprécie avec le procédé une qualité de démarrage supérieure, avec une utilisation des échangeurs pendant les 15 premiers jours de croissance des poussins. « J’arrive à ventiler bien plus en chauffant moins. Le chauffage ne se déclenche quasiment pas, avec une température ambiante toujours constante. Je remarque une consommation de gaz moins importante dans les 15 premiers jours que du 15e au 20e jour, quand l’échangeur est coupé et que l’on commence à ventiler avec les ventilateurs pignons, où l’on rentre de l’air froid directement ». Des consommations en baisse, et une ambiance améliorée pour les volailles, qui « sont bien réparties dans le bâtiment, signe de bien-être, sans courant d’air », observe José Percher.Sur les trois poulaillers du site, seuls les deux bâtiments récents sont équipés d’échangeur de chaleur. « L’échangeur est d’autant plus valorisé dans les anciens bâtiments », pense le producteur. Dans son cas, les 600 m2 de l’ancienne construction datant de 1982 ne justifiaient pas d’investir dans le système….
Poulaillers : un petit échangeur qui ne manque pas d’air