Un combiné de semis polyvalent

Le combiné de semis en 3 m lors de la démonstration à Ploërmel (56). - Illustration Un combiné de semis polyvalent
Le combiné de semis en 3 m lors de la démonstration à Ploërmel (56).
Le combiné Amazone permet de semer aussi bien du maïs que du blé ou encore des couverts végétaux. La double trémie optionnelle offre de nombreuses possibilités  comme l’utilisation de semence et d’engrais ou encore de deux semences différentes avec modulation des doses sur chaque trémie.

« Nous voulons démystifier notre semoir Cirrus 03 que tout le monde prend pour un outil qui se fait uniquement en grande largeur et spécifique au semis direct », déclare Olivier Groué, responsable promotion des ventes chez Amazone. Lors de l’Amashow (démonstrations lors d’un tour de France des différents matériels Amazone pour le travail du sol et le semis) qui faisait étape au lycée La Touche, à Ploërmel (56), le 7 avril, l’équipe technique a présenté aux agriculteurs et concessionnaires les dernières évolutions du combiné de semis.

Après labour ou en semis direct

Le semoir se décline en plusieurs largeurs allant de 3 à 6 m. Niveau tarif, il faut compter autour de 40 000 € pour acquérir un modèle en 3 m. Au-delà du prix, c’est surtout sa polyvalence qui est mise en avant par le fabricant allemand. « Nous pouvons aussi bien semer du maïs, du blé et même des couverts végétaux. Suivant les conditions météo et la nature du sol, il est possible d’effectuer du semis direct. Il travaille aussi très bien après labour grâce aux efface-traces et à la herse Crushboard qui positionnée devant le train de disques permet de niveler le terrain. » À l’avant du combiné, les disques crénelés agressifs assurent un mélange optimal de la terre. « Pour obtenir une terre fine, il faut augmenter la vitesse de travail pour solliciter les disques au maximum. La vitesse de semis doit osciller entre 8 et 20 km/h suivant les conditions », conseille Olivier Groué. Le débit de chantier moyen est estimé à 30 ha par jour.

Une double trémie

La trémie offre une capacité de 3 000 à 4 000 litres. « Sur celle de 4 000 litres, il est possible de prendre la double trémie en option pour un surcoût d’environ 4 000 €. Il y a alors 2 distributions séparées permettant de moduler les doses indépendamment. On peut alors concrètement incorporer de l’engrais dans le rang au moment des semis de maïs. En fonction des besoins, les trémies peuvent être remplies d’une semence unique, de semence et d’engrais ou encore de deux semences différentes. » C’est particulièrement pratique lors de l’implantation de couverts végétaux associés ayant des densités de semis différentes.

Des pneus pour rappuyer

Après les rangées de disques qui travaillent le sol se trouve une rangée de 6 pneus Matrix pour le combiné en 3 m. Les pneumatiques de 880 mm de diamètre sont en basse pression (moins de 1,5 bar), permettant une bonne déformation pour limiter le bourrage. Ils génèrent un rappuyage de la ligne de semis ciblé par bandes. Les zones non rappuyées favorisent la bonne pénétration de l’eau dans le sol. « L’élément semeur situé juste derrière progresse avec une grande régularité sur ces bandes définies, même à vitesse élevée. Nous avons constaté des levées se faisant jusqu’à 3 jours plus tôt lors de l’utilisation des pneus Matrix comparé à un rouleau classique. »

Enfin, la qualité d’implantation et de recouvrement de la semence est optimisée par l’indépendance des réglages de pression sur les disques semeurs et sur le recouvreur arrière. « L’agriculteur optera plutôt pour des doigts si les sols sont plutôt lourds et humides. Par contre pour des sols légers et secs, je conseille d’installer des roulettes pour que ça soit bien rappuyé. »


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