Des tapis d’alimentation dans des bâtiments anciens permettent de gagner de la place pour accueillir davantage d’animaux. Parallèlement, emboîtant le pas à la robotisation de la traite, des automates de distribution s’installent également.Depuis quelques années, « la demande d’auges mécanisées adaptées aux bovins est croissante », explique Mathieu Raynal des établissements Albouy spécialisés dans la fabrication de matériel d’alimentation et de contention des caprins en salle de traite. Pratiques, ces convoyeurs permettent de distribuer toutes sortes d’aliments : ensilage, concentrés, foin, betteraves… Ces tapis ont notamment le vent en poupe dans le Finistère. « En trois ans, nous en avons vendu une quinzaine », explique Jonathan Le Goff des Établissements L’Elouet, à Bourg-Blanc (29).Motivation principale des éleveurs : « Le gain de place dans le bâtiment. » Par rapport à un couloir d’alimentation classique où un tracteur circule, le faible encombrement permet de recycler des bâtiments anciens pour accueillir des troupeaux plus grands, « parfois jusqu’à 20 ou 30 vaches de plus, en augmentant la surface de l’aire paillée ou en créant une rangée de logettes supplémentaire. » Pour le Finistérien, il y aussi « un gain de temps en déchargeant en poste fixe » à l’extrémité du convoyeur. « Soit avec une mélangeuse, soit en apportant directement du fourrage brut au grappin. »Il apprécie aussi la propreté de la table d’alimentation : « Le système fonctionne avec un mouvement de va-et-vient, grâce à une brossette en poste fixe, le tapis est nettoyé à chaque fois qu’il est ramené pour la distribution. » En termes de coût, « pour une mangeoire de 25 à 50 m de long, en tôle inox avec bandes renforcées, d’une largeur de 120 cm, en fonction des options, l’investissement se situera entre 25 et 35 000 € HT ».Sur rail ou sur rouesAutre tendance, le…
Convoyeurs et automates délivrent les rations