Simple, efficace, compact, économique… Les associés du Gaec du Pont-Harcouët à Saint-René (22), sont ravis de leur auge mobile. Un système souple pour l’organisation du temps de travail.L’exploitation du Pont-Harcouët a presque tout connu. « Mon père travaillait en libre-service. Puis, dès 1987, la ration a été distribuée à la table d’alimentation à l’aide d’une désileuse-pailleuse, les concentrés étant apportés à la gamelle. L’étape suivante a été l’instauration de la ration semi-complète, puis de la ration complète… », se souvient Pierre-Yves Collet, installé en 1992 et rejoint en 1998 par Xavier Brulé, son associé actuel.En mode simplifié, du vendredi au lundiCurieux, les deux éleveurs apprécient de participer aux portes ouvertes. « C’est en voyant une auge mobile en fonctionnement que nous avons eu le déclic. Chez nous, on cherche toujours des solutions pour que l’exploitation puisse marcher en mode simplifié. Car nous sommes organisés pour prendre de vrais week-ends : du vendredi soir au lundi matin, une seule personne gère tout le travail », expliquent-ils.Au départ, ils se sont intéressés au « pousse-cube » avec l’idée de déposer des blocs d’ensilage le long de la table d’alimentation et de les avancer régulièrement. « Mais bouger les cubes les effrite, il y a plus de risque que le fourrage chauffe. » En 2003, c’est finalement une auge mobile qui est installée. « Tout simple : deux panneaux de cornadis de 6 m se faisant face pour 45 vaches laitières à l’époque. » Entre les deux, une table d’alimentation réduite où sont déposés, pour plusieurs jours, les blocs d’ensilage. Ensuite, les deux cornadis sont rapprochés régulièrement à l’aide d’un boîtier de commande pour que le troupeau ait toujours accès. Parallèlement, deux stations de Dac ont été installées à proximité de cette auge à géométrie variable.Pas de tracteur dédié à la rationIl n’y…
Week-end tranquille avec l’auge mobile