Chou-fleur, la triste saison de tous les records

Au 1er plan : Gilbert Brouder, président de l’UCPT et Joseph Rousseau, président du Cerafel. Au 2nd plan : Loïc Conan, membre du bureau UCPT ; Jean-Jacques Le Bris, président de la section bio du Cerafel ; Hubert Jacob, vice-président de l’UCPT et Yvon Guillou, vice-président de l’UCPT - Illustration Chou-fleur, la triste saison de tous les records
Au 1er plan : Gilbert Brouder, président de l’UCPT et Joseph Rousseau, président du Cerafel. Au 2nd plan : Loïc Conan, membre du bureau UCPT ; Jean-Jacques Le Bris, président de la section bio du Cerafel ; Hubert Jacob, vice-président de l’UCPT et Yvon Guillou, vice-président de l’UCPT
L’assemblée générale de l’UCPT sera l’occasion de revenir sur la saison de chou-fleur, avec cette crise majeure qui va laisser des traces chez les producteurs. Un état des lieux des autres productions sera également fait par les responsables de la coopérative.

« Notre assemblée générale se déroulera vendredi 20 mai à Plourivo, et sera l’occasion de dresser un état des lieux production par production de l’année écoulée. Cette assemblée sera clôturée par l’intervention de François Saint Lager, juriste à Breiz Europe sur les distorsions de concurrence au sein de l’Union européenne », indique Gilbert Brouder, président de l’UCPT (Union des coopératives de Paimpol et Tréguier).

Record d’écart de prix en chou-fleur

La saison de chou-fleur a été celle de nombreux records dans l’histoire de l’UCPT. « Record de pluviométrie avec 200 mm au mois d’août. Record de températures avec 18°C enregistrés en décembre. Record d’invendus avec plus de 13 millions de têtes au niveau régional à fin décembre. Record d’avancement des variétés avec du “février” récolté en
décembre. Record de prix moyen mensuel avec seulement 0,19 €/tête sur décembre et au contraire 1,70 €/tête sur mars. Enfin, record d’écart de prix moyen entre nos adhérents mais aussi de très grandes disparités de rendement », analyse Gilbert Brouder.

Bonne fin de saison pour les tomates

La campagne de la tomate a démarré le 19 février 2015 à l’UCPT pour la grappe. « Cette précocité est surtout à mettre en lien avec les surfaces en cogénération. Une évolution qui va se poursuivre puisque plusieurs projets sont en cours », indique Joseph Rousseau, vice-président de l’UCPT. La période avril/mai a été assez favorable, juin et juillet ont été plus compliqués avec un pic de production. La baisse des rendements dans le nord de l’Europe et l’arrêt des cultures dans le Sud ont relancé les ventes à partir de mi-août et jusqu’à la fin de la campagne.

Année compliquée en Coco de Paimpol

Le gros artichaut violet Cardinal connaît sa 1re année en termes de volumes, après un démarrage laborieux il trouve sa place aujourd’hui. « Le lancement de la campagne 2016 des artichauts est très précoce, conséquence des perturbations physiologiques des plantes après un hiver très particulier », précise le président de l’UCPT. Le Coco de Paimpol a lui aussi été victime des pluies du mois d’août, nuisibles à la qualité et à la tenue du produit. « Plusieurs acheteurs ont alors boudé le produit », témoigne Hubert Jacob, vice-président. Il ajoute : « Des réflexions sont en cours afin de proposer un produit collant plus avec les habitudes des consommateurs actuels. » L’année 2015 a été favorable à toute la gamme de production biologique qui ne cesse de s’étoffer. « Les produits ont dégagé une réelle plus value sur le marché quelle que soit leur mode de vente », livre Jean-Jacques Le Bris, vice-président.


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