Semés après céréales ou colza, les couverts fleurissent à une période intéressante pour les abeilles.Les ruches, il connaît… Du moins en ce qui concerne les faux-bourdons, intégrés en début de saison dans ses 3 500 m2 de serres de fraises. Fortement sensibilisé aux pollinisateurs, Jean-Paul Durand, agriculteur à la Ferme fruitière des fontaines à Saint-Pôtan (22), participe depuis son installation au groupe cultures du bassin versant de la baie de la Fresnaye, animé par la Chambre d’agriculture, et depuis six ans à un groupe Ecophyto. Il cherche à améliorer ses pratiques pour limiter les intrants sur les 92 ha de son exploitation et maintenir la vie du sol.« Nous ne sommes pas les seuls à travailler avec la nature. » Il a été sollicité récemment pour implanter des ruches auprès de ses couverts végétaux, pratique qu’il a mis en place depuis plus de 20 ans. S’il y a quelques années, la phacélie était le couvert le plus utilisé, entre le blé et le maïs, aujourd’hui, il a évolué vers des mélanges d’espèces. La couverture du sol est ainsi optimisée et la période de floraison plus longue, avec des espèces plus ou moins mellifères.[caption id= »attachment_18905″ align= »aligncenter » width= »600″] Jean-Paul Durand[/caption]Une couverture maximale du solVie du sol, travail sur la porosité, meilleure absorption de l’eau et donc meilleure portance… L’intérêt est avant tout agronomique. « Mon premier objectif est d’assurer une couverture maximale à mes sols », explique l’agriculteur, qui teste le semis direct depuis l’année passée. L’implantation du couvert végétal est réalisée avec attention comme toute autre culture. Pour obtenir de la biomasse et une floraison rapide, il sème tôt pour bénéficier de l’humidité présente dans le sol. « Sitôt la récolte des céréales à paille effectuée, le couvert est implanté dans les 3 jours qui suivent, en respectant les doses de semis…
Des couverts végétaux mellifères