L’adhésion à un groupe d’échange, les visites d’exploitations ou les salons professionnels permettent de réfléchir et d’améliorer les pratiques culturales et la rentabilité de l’exploitation.« Rien de tel que de pouvoir accéder à des démonstrations grandeur nature. Le monde agricole a besoin de concret. C’est ce qui nous manque le plus », avoue Jean-Yves Couëdel, de Sarzeau (56)… Avant de poursuivre : « Le bio, ce n’est pas archaïque ! Du plus petit outillage manuel pour des petites surfaces au matériel de précision avec guidage laser, en passant par les robots, toutes les techniques présentées lors de ce salon professionnel sont accessibles et applicables aussi en conventionnel. »L’expérimentation donne du « piment » à notre métier d’agriculteurAprès une visite au Salon Tech & Bio dans la Drôme en 2015, avec le groupe travail bio de la Chambre d’agriculture du Morbihan, il ne manquera pas le rendez-vous régional de Bignan (56). Car depuis la conversion progressive en 2011 et 2013 de ses 120 ha en agriculture biologique, Jean-Yves Couëdel est en quête de solutions concrètes et de témoignages, d’échanges avec des utilisateurs de matériel et d’expérimentateurs de nouvelles techniques. Et tout particulièrement au sujet des techniques de désherbage curatif et préventif.Optimiser les conditions de semis« Pour réussir les cultures et assurer un bon désherbage, il a fallu oublier les techniques que je pratiquais en conventionnel. » Et expérimenter chaque année de nouvelles pratiques. Après quelques essais menés, il opte maintenant pour des variétés de maïs présentant une vigueur importante dès la levée et un port étalé pour une couverture rapide du sol. Pour réduire la pression des adventices dans les parcelles, le faux semis en fin d’été ou au printemps se révèle efficace si la pluie favorise leur levée. « Pour plus d’efficacité, il faut aussi accepter de reculer la date de…
Échanger et expérimenter au quotidien en bio