En mars 2016, la production totale de bovins est en baisse. Néanmoins, sur le 1er trimestre 2016, elle dépasse légèrement la production 2015, essentiellement grâce à la hausse des exportations de broutards. La consommation apparente de viande bovine recule. La baisse de la demande intérieure s’est traduite par un repli des importations alors que les exportations ont progressé.
Production en légère hausse
En mars 2016, la production totale bovine s’établit à près de 499 000 têtes, en repli de 3,7 % par rapport à la production de mars 2015. Sur le premier trimestre 2016, elle est légèrement supérieure à 2015.
En mars, avec près de 399 000 têtes, la production de bovins finis est en repli de plus de 5 % par rapport à 2015, conséquence du repli des abattages totaux de bovins sur la période. Bien que peu élevés, les échanges de bovins finis vivants reculent de 19 % pour les importations et de 20 % pour les exportations.
Sur le 1er trimestre, la production totale de bovins finis est en retrait de près de 1 % par rapport à 2015. Cette baisse concerne aussi bien la production de bovins de plus d’un an (-0,8 %) que celle de veaux de boucherie (-0,9 %).
Consommation en repli, l’export en appui
En mars 2016, avec plus de 131 milliers de téc, la consommation apparente calculée par bilan de viande bovine est en repli de plus de 8% par rapport au niveau de 2015, du fait d’un recul des abattages de plus de 4,5 %, le déficit du commerce extérieur de viande s’améliorant.
Avec 20 000 téc, les exportations de viande bovine progressent en mars 2016 de plus de 2 % en poids et en valeur. La progression concerne l’Allemagne (+5,8 % en téc). Si elles se maintiennent vers la Grèce au niveau de 2015, elles sont en retrait de 2 % à destination de l’Italie.
La baisse de la demande intérieure s’est traduite par une baisse des importations de viande bovine qui reculent ainsi de 17 % en glissement annuel, atteignant près de 27 600 téc en mars. La baisse concerne tous les pays fournisseurs : les Pays-Bas (-10 %), l’Allemagne (-16 %) et l’Irlande (-10%).
Source : Note de conjoncture Agreste