Lait bio : cultiver l’autonomie alimentaire

De droite à gauche : Magali Quéguiner, salariée, Michel et Loïc Gourvil, pour qui le passage en production biologique est déjà à portée de main. - Illustration Lait bio : cultiver l’autonomie alimentaire
De droite à gauche : Magali Quéguiner, salariée, Michel et Loïc Gourvil, pour qui le passage en production biologique est déjà à portée de main.

Michel Gourvil, du Gaec des Chênes à Plougonven, prépare son départ à la retraite, prévue dans 2 ans. Son fils Loïc prend la suite, avec une production de lait biologique. Dans certains élevages, le passage en production de lait biologique se fait de façon plus naturelle que dans d’autres. C’est le cas au Gaec des Chênes, à Plougonven (29). L’exploitation de 120 ha laisse la part belle à l’herbe pour les 90 vaches laitières. La consommation de correcteurs azotés, apportés sous forme de tourteaux de colza, est très faible, « à raison de 5 tonnes par an, et encore, une partie va aux génisses et aux veaux », explique Michel Gourvil, associé avec son épouse Anne dans la structure. Cette consommation autorise un coût alimentaire faible, de l’ordre de 40 €/1 000 L de lait produit. [caption id= »attachment_19026″ align= »aligncenter » width= »600″] De droite à gauche : Magali Quéguiner, salariée, Michel et Loïc Gourvil, pour qui le passage en production biologique est déjà à portée de main.[/caption] Des interrogations sur le désherbage Du côté des cultures, et avec des intrants limités, l’exploitant cherche aujourd’hui à parfaire ses techniques de désherbage mécanique, car la conversion va bientôt démarrer. Le salon Tech & Bio tombe à point nommé : le sujet, largement abordé lors des démonstrations de juin prochain, alimentera la soif de maîtrise technique. Petit plus, les sujets de la conversion et de l’installation y seront également développés car dans 2 ans, leur fils Loïc, fils se lance sur l’exploitation familiale. « L’élevage compte 10 vaches de trop par rapport à notre futur système de production : nous n’aurons pas un objectif de volume de lait. Il faudra baisser le nombre de bovins pour pouvoir les nourrir correctement. Et le volume produit par vache baissera peu », l’élevage étant déjà très proche d’un système…

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