Le salon Rendez-vous Tech & Bio élevage, culture et machinisme a pour volonté d’apporter des solutions concrètes en agriculture biologique mais aussi d’exposer des techniques alternatives applicables en agriculture conventionnelle.

Après les Pays de la Loire en 2012, c’est au tour de la Bretagne d’accueillir le Rendez-vous Tech&bio dans le Grand Ouest. Cet événement est organisé les 1er et 2 juin, à Bignan (56), à la station expérimentale de Kerguéhennec, support d’expérimentation de l’agriculture biologique par les Chambres d’agriculture de Bretagne. 12 ha ont été aménagés et accueilleront ateliers techniques, démonstrations, visites d’essais et conférences durant ces deux journées.

Des pratiques bio au conventionnel

Tech & Bio est un rendez-vous dédié à l’agriculture biologique et au transfert des techniques alternatives vers l’agriculture conventionnelle. Techniques et machinismes alliant innovation et modernité seront concentrés sur un seul site, pour répondre aux besoins de tous les agriculteurs et aux enjeux sociétaux. Des pratiques ou outils qui ont fait leurs preuves ou qui sont en phase de test viendront aider à la réflexion de la réduction des intrants dans les systèmes conventionnels, dans le cadre du plan Écophyto visant à réduire de 50 % l’utilisation des produits phytosanitaires en 10 ans.

Répondre aux sollicitations de conversion

Ce salon répond aussi à l’enjeu du développement de l’agriculture biologique dans le Grand Ouest, qui s’inscrit dans le programme Ambition bio 2017. Des groupes de travail ont permis en Bretagne d’échanger entre structures et acteurs et de proposer un certain nombre d’actions concrètes qui concernent 4 axes : le développement de la production, la structuration des filières et la consommation, la recherche et la formation.

S’assurer des débouchés

Si les conversions ont explosé en lait, en légumes en Bretagne, le dynamisme des autres régions doit aussi être analysé… « Tout porteur de projet, avant de se lancer, doit échanger avec des producteurs, se faire accompagner par un conseiller ou un technicien notamment sur les changements techniques, économiques et organisationnels. L’échange avec son partenaire économique est également essentiel pour s’informer des évolutions des besoins du marché bio…», insiste Anne Audoin, chargée de mission en agriculture biologique à la Chambre régionale d’agriculture.

Un pôle conversion en création

D’ici la fin de l’année, un portail numérique permettant d’identifier les référents bio, de rappeler les aides d’accompagnement à la conversion et la réglementation devrait voir le jour. Une demande portée également par la Région et par les services de l’État, face à un marché en fort développement, dont la production nécessite une maîtrise technique. 

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