Visibilité, facilité pour monter et descendre de la cabine, maniabilité et transmission hydrostatique gage de souplesse au travail… Tous ces arguments sont cités par Joël Tromeur qui a opté pour un télescopique à la place d’un tracteur.
[caption id= »attachment_19453″ align= »alignright » width= »176″] Joël Tromeur, éleveur en production laitière.[/caption]
Courant de l’année 2000, Joël Tromeur, éleveur en production laitière à Plusquellec (22), envisage l’achat d’un second tracteur d’une puissance de 110 chevaux qui viendrait en complément de celui de 85 chevaux équipé d’un chargeur datant de 1985. « Ce tracteur ne m’aurait été utile que pour les gros travaux des champs, c’est-à-dire environ une centaine d’heures par an », explique l’éleveur. Finalement, il modifie son projet et opte plutôt pour l’achat d’un télescopique.
Séduit par la polyvalence
« Durant 3 ans, j’ai étudié les différentes marques de télescopiques sans avoir de réelles préférences », déclare Joël Tromeur. Lors de la sortie du Merlo Multifarmer, son con-cessionnaire lui propose un essai de quelques jours sur son exploitation. « La polyvalence tracteur-télescopique équipé de relevage, de la prise de force et de l’hydraulique à l’arrière m’a tout de suite séduit. »
L’éleveur, convaincu par les capacités de télescopique, mais un peu sceptique sur ses capacités à remplacer un tracteur pour les travaux des champs propose un test qui validera ou non l’achat. « J’ai attelé le déchaumeur de 3 m et je l’ai mis en bas d’une de mes parcelles les plus en pente. J’ai dit au vendeur s’il monte je l’achète. Verdict ? Il est monté. » Joël Tromeur en est aujourd’hui à son troisième Multifarmer.
Il remplace parfaitement le tracteur
Le télescopique a réellement remplacé le tracteur qui ne sert plus que pour la fauche de l’herbe de peur de prendre un caillou dans la cabine. « Je possède un godet désileur pour l’alimentation des vaches laitières et un godet grappin pour vider le fumier, ainsi qu’un godet multi-usages. » L’engin est aussi utilisé pour envoyer de l’eau aux vaches avec la tonne à eau, pour ramasser la paille et le foin avec le plateau, ainsi que pour andainer, faner le foin et pour déplacer les animaux à l’aide de la bétaillère. « Je gagne du temps sur la route car mon tracteur roule à une vitesse de 28 km/h alors que le télescopique atteint les 40 km/h. » L’éleveur est adhérent à la Cuma du Vent d’ouest à Plusquellec, il utilise entre autres la tonne à lisier avec son chariot télescopique pour épandre du lisier sur ses cultures.
L’éleveur apprécie la visibilité, la facilité pour monter et descendre de la cabine en comparaison d’un tracteur, la transmission hydrostatique gage de souplesse au travail et la maniabilité. « On se rend compte rapidement de la maniabilité lorsque l’on vide le fumier dans les bâtiments. La chose à laquelle on ne pense pas c’est lors des travaux de préparation de sol ou de semis. C’est un vrai gain de temps, le demi-tour en bout de champ se fait aisément et sans manœuvres excessives. Par exemple, lorsque je sème mes céréales je ne passe que 2 coups de semoir en bout de champs alors qu’avec le tracteur il en faut 4. C’est aussi positif pour lutter contre le tassement des sols. » En résumé, l’éleveur ne reviendrait pas en arrière, il estime avoir compressé ses charges de mécanisation avec cet outil polyvalent.