Le Nivot se dote d’un nouveau bâtiment porc

 - Illustration Le Nivot se dote d’un nouveau bâtiment porc
Le lycée agricole du Nivot s’est doté d’un nouveau bâtiment de production animale, pour mettre à disposition des étudiants un outil pédagogique performant.

« Le rôle de ce bâtiment est de montrer différents systèmes de cases aux élèves, avec une zone pour les travaux pratiques », introduit Philippe Briand, technicien bâtiment-environnement en production porcine chez Triskalia, lors de l’inauguration de la nouvelle maternité du lycée agricole du Nivot, à Lopérec. Trois types de cases ont ainsi été montés, avec « 2 rangées de cases maternité normale, une rangée de cases balance et 3 cases en liberté. Pour l’alimentation des animaux, le choix de l’équipement s’est porté sur le système Maternéo avec programmation électrique », poursuit le technicien.

Précis, le dispositif est doté d’une réserve transparente en position haute pour une observation rapide de l’éleveur lors de la surveillance des truies. « Le doseur distribue 120 grammes d’aliment, et au même moment un volume d’eau, pour une alimentation de type soupe. La liquidité est paramétrable, pour un aliment plus liquide au départ, puis plus sec par la suite. Des capteurs dans l’auge commandent l’envoi ou non d’une nouvelle ration, le récipient étant ainsi vide avant distribution de l’aliment. Le gaspillage est réduit ». Le système est aussi conçu pour composer des repas d’eau, par vagues de 400 ml.

[caption id= »attachment_20329″ align= »aligncenter » width= »600″]La case ascenseur suit les mouvements de la truie pour éviter l’écrasement des porcelets. La case ascenseur suit les mouvements de la truie pour éviter l’écrasement des porcelets.[/caption]

Éviter l’écrasement

Les nids de la case sont équipés de lampes infrarouges, facilement lavables, qui confinent la chaleur pour les porcelets sans gêner la truie. Les cases à balances limitent l’écrasement des porcelets en montant dès que la truie se lève. Pour la ventilation, le choix s’est porté vers des échangeurs de chaleur dans la salle gestante. « Des trappes au mur envoient l’air vers l’échangeur de chaleur. L’air vicié chaud vient réchauffer l’air extérieur. Ainsi, si la température extérieure est de 0°C, l’air en entrée sera entre 10 et 12 °C. L’ambiance est assainie, les caillebotis sont plus secs », explique Philippe Potin, technico-commercial pour le marché porc et bovin chez Tuffigo-Rapidex.

Du cochon, depuis des décennies

La production porcine date de quelques décennies au lycée : une dizaine de porcs sont déjà présents dès 1922. Dans les années 50, le nombre de cochons varie suivant la disponibilité en nourriture, et la vente de reproducteurs vient orienter la production de l’établissement. Plus tard, en 1992, un bâtiment post sevrage – engraissement est construit, en complément du réaménagement de celui dédié aux truies. En s’équipant aujourd’hui de ce nouvel outil, le lycée agricole se tourne vers l’avenir. 


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