En 2009, l’élevage de Bruno Guézennec passe d’engraisseur à naisseur/engraisseur. Il opte alors pour la génétique ADN. Il constate aujourd’hui que, malgré l’alourdissement des carcasses, ce choix génétique lui permet de maintenir un bon TMP assurant une plus-value moyenne de 15,9 centimes/kg pour un poids froid payé de 94 kg. « Historiquement sur notre élevage il n’y avait pas de truies, on ne faisait que de l’engraissement. Après avoir étudié la solution d’adhérer à une maternité collective, j’ai décidé de créer un atelier naissage sur mon exploitation et de construire un bâtiment neuf aux normes bien-être », raconte Bruno Guézennec, éleveur de porc à Plounévezel (29). Ce nouveau bâtiment a accueilli les 139 truies en 2009. Un nombre de truies calculé pour assurer un remplissage optimum des places d’engraissement sur l’élevage.[caption id= »attachment_20388″ align= »aligncenter » width= »600″] Thierry Le Vern, salarié de l’EARL ; Hervé Conan, technicien Aveltis ; Bruno Guézennec, éleveur et Yves Rouault, directeur adjoint d’ADN.[/caption]L’objectif étant la régularité, l’autonomie en porcelets et la sécurité sani- taire. « Nous sommes sur une conduite en 5 bandes de 27 truies avec un sevrage à 21 jours », explique Hervé Conan, technicien chez Aveltis. Au niveau de l’organisation du travail, Thierry Le Vern, salarié sur l’élevage depuis deux ans, s’occupe de la partie reproduction et maternité. Bruno Guézennec se consacre au post-sevrage, engraissement, bovins ainsi que les cultures.Une truie prolifique, calme et rustique« Au-delà du cours du porc, nous sommes payés sur le TMP (taux de muscle des pièces), c’est un critère qui s’améliore grâce à la génétique », témoigne Bruno Guézennec. Il utilise la génétique ADN avec des truies Adénia et des mâles Piétrain ADN. Les truies sont toutes inséminées. Deux verrats sont tout de même présents sur l’élevage pour détecter les chaleurs et saillir les truies en retour. Yves Rouault, directeur adjoint d’ADN cite…
Porc : l’alourdissement des carcasses ne pénalise pas le TMP