Plus d’un porcelet de plus par portée. La truie danoise s’est fait une place dans l’élevage naisseur façonneur de 300 truies de Béatrice Delaunay, à Bannes (53). [caption id= »attachment_20383″ align= »alignright » width= »206″] Béatrice Delaunay travaille seule sur son élevage.[/caption]Béatrice Delaunay n’a pas vraiment choisi sa génétique. Elle travaille, sous contrat, pour un engraisseur qui la rémunère au nombre de porcelets livrés à plus de 6 kg. « Il y a deux ans, quand il m’a proposé d’opter pour la génétique danoise, je n’ai pas hésité ». Précédée d’une solide réputation de truie hyper prolifique, la nouvelle venue sur le marché français répondait, a priori, aux intérêts de l’éleveuse : produire un maximum de porcelets avec des truies autonomes ; la main-d’œuvre n’étant pas pléthorique sur l’élevage… Aujourd’hui, près de la moitié du cheptel est estampillé DanAvl.Vers les 14 sevrésLes cochettes produisent et sèvrent plus d’un porcelet de plus par portée. 14,6 nés vivants, en moyenne, sur les rangs de portée 1 et 2. Ces truies ont sevré, elles-mêmes, 13,1 porcelets. Des performances qui témoignent de leur instinct maternel et d’une bonne production laitière. « Les mises bas sont faciles ; j’interviens très peu. Je n’ai fouillé qu’une seule truie danoise depuis le changement de génétique. Globalement, elles sont plus calmes et se lèvent moins que leurs aînées ». Les 300 truies, conduites en 4 bandes – sevrage à 28 jours – sèvrent désormais plus de 13 porcelets par portée contre un peu plus de 12 auparavant.« Je crois que j’atteindrai les 14 sevrés quand le troupeau sera entièrement DanAvl », estime l’éleveuse qui ne compte pas ses heures de travail les semaines de mises bas. Dès 4 à 5 h du matin, la surveillance et les soins débutent. « C’est un choix ; je suis matinale », sourit-elle. Les mise-bas ne sont jamais programmées (pas d’hormones) ; Béatrice Delaunay accepte de faire des soins aux…
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