Stress hydrique du maïs en période de floraison

mais-stress-hydrique - Illustration Stress hydrique du maïs en période de floraison
Les conditions météo sèches, favorables à la réalisation des moissons, peuvent pénaliser les maïs qui arrivent au stade floraison.

Le fort déficit de rayonnement observé en juin a freiné la croissance du maïs, qui a tardé à recouvrir les rangs. Depuis le début du mois de juillet, seuls 5 à 25 mm de pluie sont comptabilisés selon les postes météo de la région. « Ce déficit hydrique pourrait avoir des conséquences négatives sur l’élaboration des grains, notamment dans les sols les plus superficiels », explique Michel Moquet, d’Arvalis-Institut du végétal.

4 à 5 jours d’avance

La date de floraison est un bon repère sur la précocité de chaque parcelle. Pour la majorité des parcelles semées début mai, la floraison va se dérouler sur la dernière semaine de juillet, jusqu’à début août. Le cumul des températures, excédentaire depuis le semis et tout particulièrement depuis début juillet, entraîne des dates de floraison femelle en avance de 4 à 5 jours en moyenne.

Le déficit hydrique, observé ces dernières semaines, coïncide avec le début de la phase de plus grande sensibilité du maïs au stress hydrique. Cette période encadre la floraison femelle, de quelques jours avant la floraison mâle, jusqu’au stade limite d’avortement des grains. En cumul de températures, base 6, cette phase critique correspond à environ 250 ° avant et 250 ° après la floraison femelle.

Photosynthèse réduite

L’enroulement des feuilles du maïs est un phénomène fréquemment observé lorsque la disponibilité en eau devient limitante. « Ce phénomène n’est pas irréversible, mais il réduit la photosynthèse des plantes, qui fonctionnement au ralenti. Si le stress persiste, le potentiel peut être affecté », rappelle l’ingénieur régional.


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