La future période de récolte de Coco de Paimpol recherche des mains pour plumer le haricot. Le partenariat entre Pôle Emploi et les producteurs est reconduit pour trouver du personnel.
« Le cahier des charges de la culture du Coco de Paimpol exige une récolte manuelle », rappelle Hervé Guézou, producteur légumier installé à Pléhédel. Pour répondre à ce besoin saisonnier, Pôle Emploi et l’Association emploi formation (AEF) des Côtes d’Armor organisent des réunions d’information pour définir les postes à pourvoir et présenter le métier de plumeur. « Beaucoup de personnes intéressées habitent à proximité des producteurs. Il faut casser les idées reçues, comme quoi la récolte du coco n’est réservée qu’aux jeunes », explique Julie Jacq, chargée de mission à l’AEF.
[caption id= »attachment_20663″ align= »aligncenter » width= »600″] De droite à gauche : Julie Jacq, de l’AEF, Bertrand Quémard, Jean-Yves Gérard, et Viviane Macé-Le Borgne de Pôle Emploi.[/caption]
Porte ouverte à l’emploi
La récolte de Coco est une façon de mettre le pied à l’étrier des centaines de personnes en recherche d’emploi. « Les producteurs de Coco de Paimpol ont d’autres productions. C’est une façon de rentrer dans le métier, de créer des relations de travail et de se constituer un réseau professionnel », rappelle la représentante de l’AEF. Hervé Guézou ajoute : « J’ai eu un saisonnier pour la récolte il y a 5 ans. Aujourd’hui, je l’ai embauché ».
Le partenariat mis en place entre professionnels de l’emploi et producteurs assure une réactivité appréciable. « Quand un producteur dépose une offre d’emploi, elle est rapidement transmise aux demandeurs par mail ou SMS. Un légumier faisant une demande le jeudi peut alors avoir la main-d’œuvre demandée pour le lundi suivant. Les réunions d’information sont aussi là pour expliquer aux futurs plumeurs la flexibilité demandée par l’employeur », note Bertrand Quémard, en charge du recrutement pour Pôle Emploi sur la zone de Paimpol.
Éprouvant physiquement, le métier de plumeur demande de la méthode, mais reste aussi un moment agréable pour beaucoup.
Dans la bonne ambiance
« Certains viennent entre amis. Le travail est ouvert dès l’âge de 16 ans. Les jeunes peuvent, s’ils le souhaitent, s’entendre avec l’employeur pour ne travailler que le matin, et garder l’après-midi pour eux », explique Hervé Guézou. Payée au kg produit, la « production journalière est augmentée grâce à la méthode enseignée. Cette année, la rémunération ne descendra pas en dessous de 44 centimes nets par kg produit », chiffre Bertrand Quémard. L’année dernière, le bassin de production du Coco de Paimpol a fait appel à 2 000 saisonniers.
Les dates et lieux des réunions d’information
Pour connaître le métier de ramasseur de Coco, des réunions sont proposées le :
• 19 juillet à 14 h, à l’UCO de Guingamp,
• 20 et 27 juillet à 9 h, à la salle des fêtes de Langoat,
• 21 juillet à 14 h, à l’UCPT, à Paimpol.
Des conseillers Pôle Emploi informeront également les participants sur l’intérêt de compléter leurs revenus et sur les conditions de versement de leurs allocations pour les demandeurs d’emploi.