Une plateforme technique pour les plants de pomme de terre

 - Illustration Une plateforme technique pour les plants de pomme de terre
Organisé par Plants de Bretagne et Syngenta, une visite de parcelle de pomme de terre a été organisée afin de montrer, par différents ateliers, des aspects techniques de la culture de plants.

Désherbage, protection fongicide, précédent culture… De nombreux sujets ont été abordés lors de la visite de parcelle de plants de pomme de terre à Landivisiau (29) la semaine dernière. « La dernière journée Pommabreizh avait eu lieu en 2010. Cette année, les 12 ateliers montrent différents points clés de la culture, de la plantation jusqu’au lavage des caisses », explique Laurent Tasset, ingénieur conseil en légume et pomme de terre chez Syngenta.

[caption id= »attachment_20647″ align= »aligncenter » width= »600″]Laurent Tasset a animé la journée en expliquant les différents ateliers. Laurent Tasset a animé la journée en expliquant les différents ateliers.[/caption]

Semis d’adventices et contamination de plants

Pour juger de la qualité des différents programmes de lutte contre les mauvaises herbes ou les maladies, les techniciens ont volontairement semé des adventices dans les parcelles pour comparer les spécialités de référence aux produits nouvellement homologués. La gestion des repousses a également fait l’objet d’un atelier spécifique. « Un sol labouré présentera des repousses hétérogènes, contrairement à une parcelle non charruée ».

Concernant la protection fongicide, des rangs ont été inoculés par la maladie. « 13 programmes fongicides ont été comparés. La pression mildiou, très importante cette année, l’est moins qu’en 2007. Cette parcelle technique ne représente toutefois pas la réalité des producteurs, puisque nous appliquons une protection dès la levée de la culture, puis toutes les semaines, en monoproduit, sans alterner les matières actives », précise Laurent Tasset.

Effet des couverts

Différentes espèces de couverts végétaux ont été observées, aussi bien sur leur action sur la structure du sol que sur le développement des maladies. « Certains végétaux, suivant le stade de destruction, présentent un rapport C/N faible favorable, à une destruction rapide. La phacélie et les radis chinois, riches en eau, restituent très bien des éléments nutritifs. Attention dans le choix des espèces à l’introduction de légumineuses, qui peuvent favoriser le développement du rhizoctone », confie Julien Le Guillou, technicien d’expérimentation chez Bretagne Plants. Détruite par roulage, l’opération s’avère peu coûteuse, accélère la décomposition des résidus et facilite la phase de tamisage.


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